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Plusieurs belges étaient en action dans la nuit de dimanche à lundi aux championnats du monde d’athlétisme de Tokyo. La soirée a été marquée par plusieurs moments forts, notamment une arrivée spectaculaire du marathon.
Un marathon qui se joue à la photo finish, Koen Naert 17ème
Koen Naert a lancé la 3e journée des Belges aux championnats du monde d’athlétisme, lundi à Tokyo. Le Roularien a bouclé les 42,195 km du marathon à la 17e place en 2h12h52 après avoir souffert du mollet à partir du 20e kilomètre.
Le titre est revenu à Alphonce Simbu. Le Tanzanien s’est imposé en 2h09:48. Il a remonté dans la dernière ligne droite l’Allemand Amanal Petros qu’il a devancé. La photo finish a été nécessaire pour les départager, 3 centièmes de seconde à l’avantage de Simbu. Les deux coureurs ont été crédités du même temps. Jamais, un écart aussi minime avait été observé dans un grand championnat.
La médaille de bronze est revenue à l’Italien Iliass Aouani en 2h09:53.
Naert disputait à 36 ans son premier marathon en championnat du monde. Il a figuré tranquillement à l’abri dans le groupe de tête jusqu’au 20e kilomètre. Il a bouclé le semi en 1h05.22 en 39e position à 3 secondes de la tête de course. Souffrant du mollet droit, il a ensuite été décramponné par le rythme imposé par le champion du monde sortant, l’Ougandais Victor Kiplangat.
Si l’écart avec la tête se creusait irrémédiablement, le seul Belge dans la course est remonté au classement dans la seconde moitié de course.
Naert accusait 26 secondes de retard au 25e kilomètre où il pointait en 33e position. Au 30e kilomètre, il était 32e à 57 secondes, et 27e à 1:56 au km 35. Au km 40, alors que la course de jouait à l’avant, Naert passait en 20e position à 2:23. Il allait encore remonter trois concurrents avant de franchir l’arrivée dans le Stade National à 3:04 de Simbu.
La Belgique n’a remporté qu’une médaille (de bronze) dans un marathon des championnats du monde grâce à Bashir Abdi à Eugene en 2022.
Van Den Broeck et Couckuyt en demi-finale
Tant Naomi Van den Broeck que Paulien Couckuyt ont décroché leur qualification pour les demi-finales à l’issue du premier tour du 400m haies des championnats du monde d’athlétisme, lundi à Tokyo. Elles ont respectivement signé les 15e et 19e chronos de la matinée en 54.70 et 55.08 secondes.
Une place parmi les quatre premières des cinq séries ou un des quatre meilleurs chronos des non qualifiées à la place assurait un statut de demi-finaliste.
Placée dans la première série, dont elle détenait le 2e chrono grâce à son record national (54.12), Van den Broeck a pris la 3e place en 54.70 derrière l’immense favorite, la Néerlandaise Femke Bol, qui n’a pas eu à s’employer s’imposant au petit trop en 53.75. L’Italienne Ayomide Folorunso a pris la 2e place en 54.67.
Paulien Couckuyt a terminé 5e de la 3e série en 55.08 à 63 centièmes de son record personnel de 54.45 établi lors de sa victoire aux championnats de Belgique le 3 août. Elle a dû patienter jusqu’à la fin de la dernière série avant d’être rassurée. Elle a été repêchée au temps avec le 2e chrono des quatre retenues sur base de leur performance chronométrique.
Les demi-finales se courront mercredi soir (14h00 belges).
Elien Vekemans s’arrête aux qualifications de la perche
Elien Vekemans n’est pas parvenue à se hisser en finale du concours de saut à la perche des championnats du monde d’athlétisme lundi matin à Tokyo. Elle a dominé une meilleure barre à 4m45 et s’est classée 17e.
Il fallait franchir 4m70 ou figurer parmi les douze meilleures afin de revenir défier les lois de l’apesanteur mercredi (13h10 belges) et viser une des trois marches, moins élevées, du podium. Elles seront finalement quatorze à disputer la finale.
Les qualifications se sont arrêtées à 4m60, une hauteur que la détentrice du record de Belgique a manquée à trois reprises. Elle avait franchi 4m25 à son premier essai et 4m45 au deuxième.
La Louvaniste de 24 ans avait réussi les minima pour Tokyo et un nouveau record national le 13 août à Jockgrim (Allemagne) en bondissant à 4m73.
Non qualifiée aux JO de Paris, Elien Vekemans disputait ses deuxièmes Mondiaux après ceux de Budapest en 2023. Elle y avait échoué également en qualifications (29e avec 4m35).
