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Enchaînant les courses intenses depuis plusieurs semaines, Tadej Pogacar semble montrer des signes de fatigue. Est-il réellement en baisse de régime ou simplement confronté à une opposition redoutable ?
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Depuis le début de la saison, Tadej Pogacar fait face à un enchaînement de courses exigeantes, totalisant déjà 12 jours à une intensité remarquable. Sa récente participation à Paris-Roubaix a laissé des traces notables. Cette classique hors norme est réputée pour mettre les organismes à rude épreuve. Derrière, on l'a vu à l'Amstel Gold Race, où il n'a pas su faire la différence malgré une nouvelle attaque de loin, contrée par Evenepoel notamment.
Mais est-il déjà cramé, aussi tôt dans la saison ? Nos consultants jouent la carte de la prudence. "Récupérer de Roubaix, c'est compliqué. Ce n'est pas une course comme les autres, on sort de là avec des vibrations plein le corps", rappelle d'abord Stéphane Thirion. "C'était compliqué pour Pogacar avec Mathieu van der Poel, il n'en est pas sorti indemne. C'est rare d'enchaîner avec l'Amstel, peu de coureurs le font. Mais il aborde deux courses qui lui correspondent mieux. La concurrence est nouvelle pour lui, avec des grimpeurs. Peu de coureurs peuvent enchaîner ce qu'il a enchaîné et gagné tout", a-t-il ensuite rappelé.
Kevin Van Melsen est d'accord, mais s'étonne tout de même du nombre de petites fautes. "Ce sont des petits signes", estime-t-il. "Il n'a que 12 jours de course, mais il a fait beaucoup de solos. On verra si la vérité de dimanche sera celle de mercredi, mais j'ai le sentiment qu'il est un petit peu moins bien qu'il y a 2-3 semaines. Mais avec lui, on ne sait jamais à quoi s'attendre", prédit-il en vue de la Flèche Wallonne.
Frédéric Amorison, lui, est loin d'être inquiet. "Il est toujours au même niveau, mais il est tombé sur une autre concurrence, à savoir Remco Evenepoel", estime notre consultant.


















