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Entre Max Verstappen et sa voiture, ce n'est plus la joie. Le Néerlandais s'est montré grossier pour la qualifier en conférence de presse et a écopé de travaux d'intérêt général. De quoi énerver le pilote qui menace de quitter la F1.
Max Verstappen a une nouvelle fois été frustré ce week-end, lors du Grand-Prix de Singapour. Sur la piste, le Néerlandais a été battu pour la huitième fois consécutive (il n'a plus gagné depuis le GP d'Espagne, le 23 juin dernier).
Mais c'est surtout hors-course que le triple champion du monde a fait parler de lui. Verstappen a été condamné à des travaux d'intérêt général par la FIA après avoir utilisé à trois reprises le mot "fucked" en conférence de presse. Il n'en fallait pas plus pour Max, qui a alors décidé de ne répondre que par quelques mots lors des conférences de presse suivantes, préférant parler aux journalistes en dehors du cadre de la FIA.
Nos confrères de motorsport ont alors demandé au pilote si cela pouvait avoir une incidence sur son futur en F1 et la réponse est sans équivoque. "Ce genre de choses est en mesure de décider définitivement de mon avenir. Lorsque l’on ne peut pas être soi-même, il faut faire face à ce genre de choses stupides. Je suis à un stade de ma carrière où je ne veux pas être confronté à ce genre de choses en permanence, c’est vraiment fatigant", a confié Max Verstappen.
"Je ne sais pas à quel point ils (les dirigeants de la F1, ndlr) prendront ce genre de choses au sérieux", a-t-il poursuivi. "Mais, pour moi à un moment donné, ça suffit ! Nous verrons, la Formule 1 continuera sans moi, ce n’est pas un problème. Et ce n’est pas non plus un problème pour moi. C’est comme ça. Si on ne peut pas vraiment être soi-même, alors il vaut mieux ne pas parler au final. Mais personne ne veut ça, car on devient alors un robot, et ce n’est pas la façon dont cela devrait se passer dans le sport".
Très actif dans d'autres disciplines autmobiles, Max Verstappen met la pression sur les dirigeants de la F1 et peut aussi compter sur le soutien d'autres pilotes. Lando Norris a par exemple qualifié la sanction d'"injuste" tandis que Lewis Hamilton a jugé que c'était "une blague" avant de conseiller au Néerlandais de ne pas effectuer la sanction.