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« Du fond, ce n’était pas si mal, mais j’ai vraiment très, très mal servi », a-t-il confié à Tennis Belgium. « C’est ce qui a fait toute la différence. Je ne sers vraiment pas bien pour le moment. Sur balle de jeu, je fais une double faute pour revenir à 5-5, alors que j’étais bien dans le set. Derrière, ça fait 6-4. Il sert. 1-0. De nouveau, je ne sers pas bien, 2-0. Et là, ça s’effrite complètement. Quand les échanges partaient, je trouvais que ce n’était pas si mal. J’arrivais à couper les angles, à prendre la balle tôt. Après, j’ai commencé à donner beaucoup trop et ça devient difficile. Il y a de la frustration, parce que ce n’était pas si mal dans le jeu. Il y avait de la place pour prendre le premier set. Mais après, c’est devenu trop décousu ».
Battu, David Goffin n’était toutefois pas abattu. À 34 ans, 35 en fin d’année, le natif de Rocourt, qui fut 7e mondial à l’automne 2017, est encore prêt à remettre son ouvrage sur le métier dans l’espoir de retrouver des jours meilleurs.
« Il y a des choses qui sont meilleures, mais c’est encore un peu fragile », a-t-il poursuivi. « Il faut essayer de continuer comme ça, essayer de solidifier ça. C’est surtout garder cette combativité, cette énergie mentale qui fait que parfois, dans les moments difficiles, ça passe. Et après, le niveau peut arriver. Cela a été dur, le premier match, parce que je me suis bagarré en jouant mal. Aujourd’hui, se bagarrer en jouant mal, c’est difficile parce que le joueur était meilleur. À 34 ans, c’est beaucoup plus difficile parce qu’il faut aller trouver des motivations dans des endroits où on n’est jamais allé chercher. C’est ce que je travaille. J’ai réussi ces deux dernières années à revenir. On va essayer de retrouver ça encore pour la fin de saison et on verra ce que ça donne », a conclu le Liégeois, qui espère ne pas avoir disputé son dernier US Open.



















