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La tempête Benjamin aura fait de nombreux dégâts : les assurances interviendront-elles pour les sinistrés ?

Par RTL info
Dans la nuit de jeudi à vendredi, la tempête Benjamin a continué à souffler sur la Belgique. Avec de nouveaux dégâts : un arbre est tombé sur une voiture, une toiture s’est envolée… Les sinistrés vont-ils pouvoir compter sur leurs assurances et à partir de quand sont-elles censées intervenir ?

Ce jeudi, la tempête Benjamin a soufflé sur tout le pays. Lorsque le vent est excessivement fort et emporte des éléments ou projette des gens au sol, l’intervention des assurances n’est pas systématique.

Parfois, un élément emporté peut faire tomber un passant ou en blesser ; dans ces cas-là, la tempête, pour les assurances, est définie par la loi. « Il faut des pointes de vent qui dépassent 100 kilomètres par heure. Mais certains assureurs interviennent déjà à partir de 80 kilomètres par heure, en termes de vent », note Delphine Van Bladel, porte-parole d’Assuralia.

Abaisser le seuil d’intervention pour des vents qui dépassent les 80 kilomètres par heure : une tolérance bienvenue pour celles et ceux qui ont vu s’envoler une partie de leur jardin. Pour Stéphane, par exemple, qui a constaté ce matin l’ampleur des dégâts. « Quand on a acheté la maison, j’avais des craintes par rapport à cet arbre. Il était magnifique, fleuri mais on a coupé juste la tête pour dire qu’il n’endommage pas la maison et heureusement, on a bien fait, parce que ça s’est arrêté juste en lisière de maison. Mais par contre, tout ce qui est en dessous, il n’y a plus rien ».

La maison épargnée à quelques centimètres près, mais sous le saule pleureur, la voiture de Stéphane… ou plutôt ce qu’il en reste avec pas mal d’incertitudes. « On ne sait pas qui est responsable. C’est l’assurance du fautif qui doit faire la mise en marche de l’élagage et autres. Mais on doit continuer à vivre. Donc j’ai pris des mesures : j’ai un voisin qui est élagueur et il est présent. Mais les assurances ont prévenu et maintenant on attend », note-t-il.

Attendre car l’arbre en question ne se trouve pas sur le terrain de Stéphane. Des branches, des tuiles de votre toit ou une bâche qui s’envole peuvent parfois provoquer des dégâts très loin de votre habitation : là aussi, la loi a tout prévu. « Il y a aussi tout ce qui est intervention dans un rayon autour de l’habitation qui est défini par la loi de 10 kilomètres autour de l’habitation. Mais de nouveau, les assureurs ont la liberté de mettre des conditions qui soient moins strictes », rappelle la porte-parole d’Assuralia.

Cette souplesse propre à chaque compagnie d’assurance se trouve dans votre contrat. Car la couverture des dégâts causés par une tempête est obligatoire et le coût pour les assureurs belges varie d’une année à l’autre : 169 millions d’euros l’année dernière, près de quatre fois plus en 2022.

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