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Les marchés de Noël, une période appréciée de tous… mais surtout des commerçants : « Si ça pouvait durer deux mois plutôt qu’un, je ne dirai pas non »

Par RTL info
Depuis ce week-end et pour un mois, de nombreuses villes du pays accueillent leurs villages de Noël. Un business qui pèse lourd : à Bruxelles, par exemple, les Plaisirs d’Hiver figurent désormais parmi les plus grands marchés de Noël d’Europe avec plus de 4 millions de visiteurs l’an dernier et des retombées économiques estimées à 260 millions d’euros.

Ce week-end, Bruxelles s’illumine pour la 24ème fois à la période de Noël, de quoi mettre du baume au cœur. En effet, la magie des Plaisirs d’hiver attire des personnes du monde entier, avec 4,2 millions de visiteurs l’année dernière, dont près de 40 % venaient de l’étranger.

Un peu partout dans le centre de la capitale, 238 chalets proposent de quoi ravir chaque visiteur et surtout, de quoi dépenser. « On ne dépense peut-être pas ce qu’il faut, mais c’est la magie. Bien sûr, c’est normal, il faut dépenser. Ça fait vivre, en plus, les commerçants », note une passante.

La période génère des bénéfices importants pour les commerçants, mais elle ne suffit souvent pas à en vivre toute l’année. « C’est la cinquième année qu’on est là, mais c’est incontournable, dans le sens où c’est vraiment un moment de l’année où on a du monde et on fait des affaires. Après, effectivement, c’est cette période de Noël, mais ça ne dure qu’un mois. Donc si ça pouvait durer deux, je ne dis pas le contraire, je serais intéressé aussi », rigole un commerçant installé dans le marché.

Être vendeur au marché de Noël a aussi un coût : comptez 2.000 à 8.000 euros rien que pour la location d’un petit chalet. Les moins chers pour les artisans, les plus chers pour les vendeurs de boissons alcoolisées. Comme celui d’Eliot de Wulf, gérant d’un bar. Pour la première fois, il tient un grand chalet de deux emplacements. « En investissement de base, avant de penser TVA, marchandises et personnel, on est déjà à 25 000 euros. Le chalet, c’est 14 000 plus TVA, donc c’est un budget. On a beaucoup d’espoir, on a un calcul assez carré qui est fait depuis le début. En dessous de 60 000, on perd de l’argent », précise-t-il.

L’événement est l’un des plus importants de l’année pour la ville. En 2022, les gains s’élevaient à 260 millions d’euros, tout secteur confondu. « C’est un événement important, notamment pour le secteur de l’hôtellerie, mais aussi pour les commerces, environnement et pour le rayonnement de la région bruxelloise », détaille Delphine Romanus, directrice adjointe de Brussels Major Events.

Les Plaisirs d’hiver se dérouleront jusqu’au 1er janvier. Une période pour se faire plaisir, même sous la pluie.

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