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La scène principale, ravagée par un incendie il y a une dizaine de jours, était composée notamment de polystyrène expansé, de contreplaqué et de mousse de polyuréthane isolante. À la demande de VRT NWS, le toxicologue Jan Tytgat a examiné des résidus retrouvés dans les environs. Il y a détecté du Bisphénol A, utilisé dans divers plastiques et également dans le polystyrène expansé.
Le Bisphénol A est une substance perturbatrice endocrinienne, mais non cancérigène. Il peut cependant provoquer des problèmes cutanés et une irritation des poumons, et est également toxique pour le foie. Le toxicologue recommande à quiconque trouve des fragments ou des particules de cendres de les ramasser avec des gants et un masque, et de les placer dans un sac fermé. Les restes peuvent ensuite être déposés avec les encombrants ou apportés au parc à conteneurs.
Le fait que le public du festival continue de faire la fête à proximité des débris sur la scène principale est jugé « pas idéal » par le toxicologue. « Lors d’un incendie de cette ampleur, il faudrait normalement éloigner les gens, tout nettoyer correctement et tout couvrir soigneusement pour être sûr », déclare-t-il à VRT NWS.
L’organisation de Tomorrowland a réagi en déclarant que toutes les mesures de sécurité nécessaires ont été prises. « Après l’incendie, des mesures ont été immédiatement effectuées par des experts indépendants et des agences compétentes. La zone autour de la scène principale a été soigneusement nettoyée et est entièrement sécurisée à ce jour. Les parties restantes de la scène sont constamment humidifiées pour éviter toute dispersion de poussière et sont sous contrôle permanent. À ce jour, il n’y a aucun signe de risque pour la santé. »
Tomorrowland dénonce une « propagande alarmiste » basée sur des spéculations. « Nous regrettons que certains universitaires s’expriment sans jamais avoir visité le site ou sans avoir contacté directement les autorités publiques concernées ou nous, en tant qu’organisateur. Nous ne savons pas non plus quels échantillons ils ont éventuellement examinés, ni quelles sont précisément leurs méthodes de recherche. La sécurité est, et reste, notre plus haute priorité. Nous mettons tout en œuvre pour agir de manière transparente, correcte et responsable. »
