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Une femme de 46 ans décède dans des circonstances floues en Flandre : sa mort est peut-être liée au médicament Ozempic, une enquête est ouverte

Par Belga
Une femme de 46 ans, originaire de Lommel, est décédée chez elle, une dose trop élevée de sémaglutide, une substance amaigrissante, a été détectée lors de la découverte de son corps.

Le parquet du Limbourg a ouvert une enquête sur un décès inhabituel concernant une femme de 46 ans, originaire de Lommel, chez qui une dose trop élevée de sémaglutide, une substance amaigrissante, a été détectée. C’est ce qu’écrit Het Laatste Nieuws mardi, une information confirmée par le parquet du Limbourg.

La femme avait été admise aux urgences de l’hôpital de Pelt dans un état inquiétant, mais elle y est décédée le 18 novembre. Le parquet du Limbourg a alors activé la procédure prévue pour les décès suspects. Un médecin légiste a procédé à un examen externe et interne de la dépouille, suivi d’une analyse toxicologique. Celle-ci a révélé la présence dans son organisme d’une dose excessive de sémaglutide, une substance également présente dans le médicament amaigrissant populaire Ozempic.

« La victime a probablement acheté ce produit amaigrissant en ligne et l’a utilisé sans accompagnement médical. L’enquête est menée par la police locale de Lommel, sous la direction du juge d’instruction de Hasselt », explique Anna Degraen, porte-parole du parquet du Limbourg.

L’une des marques connues du sémaglutide est Ozempic, un médicament commercialisé à l’origine pour le traitement du diabète de type 2, qui est ensuite devenu populaire comme aide dans la lutte contre l’obésité ou le surpoids. Ce médicament n’est normalement disponible que sur prescription médicale, et une stricte supervision médicale est recommandée lors de son utilisation.

Selon HLN, le médecin de 30 ans est soupçonné « d’avoir vendu un médicament disponible uniquement sur prescription ». « Mon client apporte sa pleine collaboration et fait preuve d’une totale transparence », a déclaré son avocat, Joeri Clerix. « À aucun moment, il n’a eu l’intention de faire du mal. » Toujours selon son avocat, il n’aurait effectivement pas eu conscience qu’il proposait, à ce moment-là, une substance illégale.

L’enquête devra démontrer que la cause du décès peut être attribuée au médicament en question, mais le juge d’instruction souhaite doit examiner toutes les pistes. Une autopsie a été effectuée et une analyse toxicologique est en cours pour déterminer si la substance a pu jouer un rôle dans la mort.

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