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Ce vendredi, la reine Mathilde a visité l’exposition rétrospective dédiée à Paul Delvaux, au musée de la Boverie à Liège. Entre œuvres emblématiques, découvertes surprenantes et échanges spontanés, Sa Majesté a fait honneur à ce grand événement culturel.
Dès son arrivée au musée ce vendredi, la reine Mathilde a été accueillie avec chaleur par deux petites filles qui lui ont offert un bouquet de fleurs. Visiblement ravie, elle a confié aux autorités locales son bonheur de découvrir une exposition "qui connaît un beau retentissement". Accompagnée par Camille Brasseur, commissaire de l’exposition et directrice de la Fondation Paul Delvaux, la souveraine a pris le temps de s'arrêter sur les œuvres phares de l’artiste belge. Les scènes mettant en avant des femmes élégantes ou des trains, thèmes chers à Delvaux, ont particulièrement retenu son attention.
"Elle s'est montrée très intéressée et a posé beaucoup de questions pertinentes", a confié Camille Brasseur. La Reine, connaissant déjà l’œuvre de Paul Delvaux, a néanmoins découvert avec émerveillement certaines pièces moins connues, comme "Le Paysage Vert" situé à l'entrée de l'exposition. Les robes raffinées des figures féminines, marque de fabrique de Delvaux, ont également captivé Mathilde : "Elle a beaucoup apprécié leur élégance", a ajouté la commissaire.
Un lien spécial avec la famille royale
Pour Camille Brasseur, la visite de la Reine avait une dimension symbolique. Des archives montrent que Paul Delvaux entretenait des liens avec la famille royale, notamment avec le roi Baudouin et la princesse Paola. "Il aurait été très touché par cette visite d'aujourd'hui", a souligné la commissaire.
Avant de quitter le musée, la Reine a surpris un groupe d’étudiants de l’athénée royal de Malmedy en allant spontanément leur demander s’ils avaient déjà visité l’exposition. Une attention qui restera gravée dans la mémoire de ces jeunes visiteurs.
Intitulée "Les Mondes de Paul Delvaux", cette exposition exceptionnelle rassemble 150 œuvres retraçant toute la carrière de l’artiste, jusqu’à ses dernières créations alors qu’il avait perdu la vue. Organisée par Tempora dans le cadre du centenaire du surréalisme, elle est visible au musée de la Boverie jusqu’au 16 mars 2025.