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Le ministre fédéral de l’Énergie Mathieu Bihet et son homologue français Marc Ferracci ont signé mercredi à Paris une déclaration d’intention autour de la coopération entre la Belgique et la France dans le domaine du nucléaire. L’objectif de ce partenariat est de faire de cette énergie « un levier stratégique pour une Europe plus durable, plus compétitive et plus résiliente », a commenté mercredi le cabinet du ministre libéral.
Le protocole d’intention vise à renforcer les échanges entre les gouvernements belge et français dans plusieurs domaines autour du nucléaire comme la prolongation des réacteurs existants ; le développement de nouveaux projets, dont les petits réacteurs modulaires (SMR) ; la recherche et l’innovation ; les chaînes d’approvisionnement stratégiques ; et la formation et les compétences.
« Le nucléaire est une filière d’avenir au cœur de la transition énergétique », a défendu mercredi Mathieu Bihet. « Avec la France, pionnier du nucléaire civil en Europe, nous partageons une vision commune : une Europe qui produit, qui innove et qui protège. »
Cet accord entre les deux pays intervient deux mois après l’abrogation, en Belgique, de la loi de 2003 sur la sortie du nucléaire. Dans le même temps, la Commission européenne a proposé de simplifier les règles autour des aides d’État pour développer les technologies propres, y compris le nucléaire.


















