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Le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot (Les Engagés) a insisté, mercredi en commission des Relations extérieures de la Chambre, sur l’unité de l’exécutif à propos de l’accord conclu la veille sur le conflit israélo-palestinien. En introduction, il a d’ailleurs confirmé s’exprimer « au nom du gouvernement ».
« Si, hier, je m’étais permis une interprétation fantasmée de l’accord, ne croyez-vous pas que l’ensemble des partenaires me seraient tombés sur le dos ? », a-t-il lancé, en réponse aux accusations de divisions lancées par l’opposition.
Maxime Prévot a qualifié « d’historique » l’accord conclu dans la nuit de lundi à mardi. « Ce sont des décisions historiques, saluées par de nombreux pays, à commencer par la Palestine elle-même », a-t-il souligné. « Nous nous mettons du côté des états volontaristes. »
Le chef de la diplomatie belge a notamment énuméré l’ensemble des 12 sanctions prononcées, entre autres à l’encontre des colons violents, des organisations de colons et des membres du Hamas. L’interdiction d’exportation et de transit des armes a aussi été validée. Selon le ministre, ces mesures placent désormais la Belgique « dans le peloton de tête » au niveau européen.
Maxime Prévot a aussi souligné son intention de conserver le « rôle moteur » que joue la Belgique sur le plan diplomatique. Cette crédibilité risquait, selon lui, d’être affectée.
En commission, le député MR Michel De Maegd a cité la lecture qui lui a été confirmée par le vice-Premier ministre libéral David Clarinval. La Belgique signera bien à la fin du mois la Déclaration de New York reconnaissant de facto la Palestine. « Un message fort », a estimé le député. Dans un second temps, un arrêté royal validera cette reconnaissance lorsque les otages israéliens seront libérés et le Hamas écarté de la gestion de la Palestine. « Un accord important, qui place la Belgique dans la ligne du droit international, de l’humanité et de la paix », a-t-il souligné.
Selon Maxime Prévot, les divergences évoquées résident dans le fait que certains partenaires ont davantage insisté sur le premier volet de l’accord (la reconnaissance) et d’autres sur le second (les conditions).


















