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Un groupe ethnique minoritaire de Birmanie a poursuivi mardi son offensive, a indiqué un porte-parole, au deuxième jour de combats dans l'État Rakhine (Ouest) contre la junte, attaquée dans plusieurs régions du pays.
L'Armée d'Arakan (AA) a pris le contrôle d'une position de la police aux frontières à Chinkhali mardi matin, a déclaré à l'AFP son porte-parole, Khaing Thu Kha.
Ses soldats ont aussi attaqué à l'aube des avant-postes de l'armée dans le district de Paletwa, dans l'État Chin voisin, a-t-il poursuivi.
À Paletwa, où l'armée a répondu avec des frappes aériennes et des tirs de barrage, les combats en cours sont "intenses", a assuré le représentant.
Deux femmes ont été tuées dans les affrontements, selon un média local.
L'Armée d'Arakan (Arakan est l'ancien nom de Rakhine) lutte depuis des années pour l'autonomie de l'État Rakhine, qui abrite la minorité rakhine. Le groupe a également développé sa présence dans l'État Chin.
À Sittwe, la capitale de l'État Rakhine, les forces de sécurité ont renforcé leur présence, avec des barrages filtrants sur les routes menant à l'aéroport et au tribunal local, a décrit auprès de l'AFP un résident, sous condition d'anonymat.
Des combats ont éclaté lundi entre l'Armée d'Arakan et les forces de sécurité dans les districts de Rathedaung, Maungdaw et Minbya, a indiqué le groupe ethnique dans un communiqué.
