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"Bruxelles est devenu un capharnaüm": les solutions de Georges-Louis Bouchez contre "la vermine" qui "gangrène" la capitale

Des tirs de Kalachnikov à Anderlecht relancent le débat sur l'insécurité à Bruxelles. Georges-Louis Bouchez fustige le "laxisme" et plaide pour un durcissement sécuritaire : plus de policiers, recours aux militaires et incarcération de détenus illégaux à l’étranger.

Des coups de feu ont été entendus près de la station de métro Clémenceau à Anderlecht, ce mercredi vers 6h. Les auteurs étaient lourdement armés avec ce qui ressemble à des Kalachnikov. Ils sont actuellement en fuite et activement recherchés.

Cela fait réagir le président du Mouvement Réformateur, Georges-Louis Bouchez, qui n'a pas hésité, dans la journée, à parler de "vermine" qui "gangrène" Bruxelles. Des mots encore répétés en direct dans le RTL info 19h : "Je les confirme en tout point. Bruxelles est devenu un véritable capharnaüm dû à du laxisme durant de très nombreuses années. Une région dirigée par la gauche avec des résultats que l'on voit aujourd'hui", déclare-t-il.

Ce sont des gens qui sont en train de pourrir la vie des autres et de détruire l'image, mais aussi, le bien-vivre de notre capitale

"Il est vraiment indispensable de mettre en place les mesures contenues dans l'accord Arizona, qui sont des mesures beaucoup plus restrictives pour mettre fin à cette situation. Je ne sais pas si on réalise le risque qui est pris aujourd'hui par des gens paisibles qui veulent simplement prendre le métro pour aller à l'école, pour aller travailler. Donc oui, je confirme les termes de 'vermine', parce que ce sont des gens qui sont en train de pourrir la vie des autres et de détruire l'image, mais aussi, le bien-vivre de notre capitale", martèle Georges-Louis Bouchez.

Le président du parti, qui a hérité du ministère de la Sécurité et de l'Intérieur, réclame "un plan canal bis au niveau de Bruxelles". "Nous allons durcir, mais aussi renforcer toute une série de moyens au niveau bruxellois pour pouvoir agir contre cette criminalité organisée. Mais le laxisme, ça doit finir".

Concrètement, Georges-Louis Bouchez évoque "un renforcement de la présence policière", mais ce n'est pas tout : "On a également dans l'accord de gouvernement le fait que des militaires pourront surveiller des sites statiques avec un niveau de risque de niveau 3".

Une politique "beaucoup plus systématique de poursuite" sera aussi appliquée, en lien avec le procureur du Roi, explique-t-il.

Georges-Louis Bouchez termine en annonçant "une prison à l'étranger pour renvoyer des détenus qui sont dans notre pays, alors qu'ils sont par ailleurs en situation illégale, pour libérer de la capacité de prison parce qu'aujourd'hui, une série de gens sont libérés immédiatement".

L'homme politique affirme que 43% des détenus en Belgique ne sont pas de nationalité belge, tandis que la moyenne européenne se situerait autour de 20%. "C'est aussi un enjeu. Arrestations, sanctions immédiates. Et il faut surtout que cette sanction puisse être exécutée".

 

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