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« Il faut d’abord cuire le gâteau avant de pouvoir le partager ». Le Premier ministre Bart De Wever a défendu mercredi, lors de sa déclaration de politique générale, les choix budgétaires pris par la coalition Arizona dans son accord conclu lundi matin.
« Le prix à payer de détourner le regard trop longtemps est qu’il devient impossible d’élaborer un budget sans effort. Cela nous rend, en tant que décideurs politiques, vulnérables. Mais il n’y a pas d’autre choix », a-t-il déclaré à la tribune.
1.000 nets en plus
« D’ici 2030, ceux qui travaillent pourront compter en moyenne sur environ mille euros nets supplémentaires par an », a assuré le Premier ministre Bart De Wever durant sa déclaration. « Nous veillons à ce que toute personne qui souhaite travailler sous quelque forme que ce soit, y soit encouragée. »
« Encourager le travail est l’un des credo de ce gouvernement. Nous le faisons non seulement par des réformes du marché du travail, mais aussi par une réforme fiscale », a-t-il indiqué, sans détailler les mesures. « Notre État providence repose sur les épaules de la classe moyenne active. Elle mérite toute notre reconnaissance. »
Selon l’accord budgétaire conclu lundi, la réforme fiscale sera anticipée en commençant dès 2026 par le salaire minimum pour lequel le brut sera égal au net. En 2028, une autre partie de la réforme prévue entrera en vigueur, soit un an plus tôt que prévu, tandis qu’un troisième volet est reporté en 2030, soit après les prochaines élections prévues en 2029.
Références à la mythologie grecque
Féru de citations latines, le chef du gouvernement fédéral a cette fois fait référence à la mythologie grecque. « Cela me rappelle quelque peu le carrefour d’Héraclès. Le héros grec devait choisir entre deux chemins différents, chacun représenté par une déesse : l’un par la pécheresse Cakia, l’autre par la vertueuse Arété (…)
Héraclès choisit à juste titre Arété, le chemin difficile. Finalement, il atteindra l’Olympe et rejoindra les dieux. »
« Nous sommes encore loin d’atteindre l’Olympe dans ce pays aujourd’hui. Soyons clairs. Mais ce gouvernement a assurément le courage de suivre le chemin d’Arété », a-t-il conclu.

















