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Près de cinq mois après la cyberattaque contre le Service Public de Wallonie (SPW), « 82 % des 662 activités métiers identifiées sont aujourd’hui pleinement opérationnelles, 10 % fonctionnent de manière partielle et 8 % demeurent encore indisponibles », a indiqué la ministre wallonne de la Fonction publique, Jacqueline Galant.
Elle était interrogée sur le sujet lundi, en commission du parlement régional.
« Dans un premier temps, l’effort de restauration a été concentré sur les priorités métiers, afin d’assurer en urgence la continuité des missions essentielles du SPW. Une fois cette phase critique franchie, nous avons pu engager une démarche plus systématique et de plus grande ampleur, visant à travailler de façon industrielle sur l’ensemble des serveurs soutenant les applications en production », a-t-elle rappelé.
« Cette approche volontariste, qui arrive aujourd’hui à son terme, a permis de décommissionner environ 30 applications obsolètes qui représentaient plus de 220 serveurs, réduisant ainsi factuellement la surface d’attaque du système informatique du SPW », a assuré la ministre Galant. « Elle nous donne désormais la possibilité de nous concentrer pleinement sur le traitement des problèmes résiduels plus complexes », a-t-elle enfin souligné.



















