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Pour le ministre wallon de la Santé, "ce n'est pas normal" de proposer gratuitement de l'alcool dans un lieu comme le Parlement.
Invité de 7h50 sur bel RTL, Yves Coppieters, le ministre wallon de la Santé, a expliqué que désormais, 80 millions d'euros par an seront consacrés à la lutte contre les problématiques liées à l'alcool.
Il a également été interrogé sur sa position quant à l'accès gratuit à l'alcool dans les buvettes des différents parlements.
"Ce n'est pas normal, a-t-il lancé. Ce n'est pas moi qui fait le règlement des parlements, mais c'est tout à fait étonnant que des députés aient accès comme ça à l'alcool. Alors bien sûr, je ne vais pas me faire des amis ce matin en disant ça. Mais bien sûr, l'alcool touche le politique. L'alcool touche toutes les strates de la population."
Il a insisté sur le fait qu'il n'y était pas du tout favorable : "Mais non, bien sûr. Et puis ça, je pense que c'est de l'ancien temps".
Des tests anti-drogue pour les députés ? "C'est intéressant"
Martin Buxant a été plus loin en soulevant la question de la drogue et du politique, car en France, une proposition de loi va être déposée pour tester les députés à la drogue.
Une bonne idée pour Yves Coppieters : "Oui, je pense que c'est intéressant. Alors, je ne sais pas s'il faut tester les députés. Mais en tout cas, il faut faire de la prévention."
Et à la question de la présence de la drogue en politique, le ministre de la Santé pense que comme l'alcool, cela touche tout le monde.
"Je pense qu'il ne faut pas être naïf. Oui, bien sûr, il y a de la drogue en politique, comme de nouveau dans toutes les strates de la population. Et il n'y a pas de gradient social par rapport à ça. Ça touche vraiment toutes les couches de la population", a-t-il conclu.