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Le président des Engagés, Yvan Verougstraete, était l’invité de Martin Buxant dimanche sur RTL tvi. Il a notamment été question de budget de la Défense, l’un des sujets brûlants du moment. Le président du parti centriste a révélé que la Défense ne passe pas seulement par l’équipement dont va se doter notre pays, mais aussi par un travail à réaliser sur la cybercriminalité et la protection de nos réseaux électriques.
C’est ce qu’il appelle « la résilience de notre système énergétique ». « Si on a un black-out comme il y a eu en Espagne, on sait qu’en une journée de black-out, c’est l’équivalent du coût du chômage annuel. La moitié du coût du chômage annuel, 3 milliards d’euros partiraient en fumée », a-t-il estimé.
Il a précisé qu’il y avait un risque que, depuis l’étranger, on puisse s’en prendre à nous par ce biais si nous ne sommes pas bien protégés. « On sait qu’aujourd’hui que, systématiquement, dans les guerres, les ennemis visent les infrastructures énergétiques. Et on a détecté que dans les inverteurs, il y a des petits softwares espions qui pourraient être activés à distance et faire sauter notre réseau électrique », a précisé Yvan Verougstraete
« Il suffirait de quelques panneaux photovoltaïques »
« Sur les panneaux solaires de monsieur et madame tout le monde, il y a des interrupteurs qui permettraient aux Russes, aux Chinois, par exemple, de faire sauter le courant ? », a insisté Martin Buxant.
Le président des Engagés confirme : « C’est un véritable risque et c’est pour ça que nous devons attaquer. Nous devons absolument nous occuper de cybercriminalité et de résilience de nos réseaux électriques, parce que si ce réseau électrique saute, il suffirait de quelques panneaux photovoltaïques pour le faire sauter ».
