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« Le projet porté par le MR et son ministre de l’Intérieur de fusionner les zones de police bruxelloises est mal préparé, et totalement irresponsable. Il risque de semer le chaos au sein des forces de l’ordre, de désorganiser profondément les services de proximité, et d’affaiblir davantage la capacité de réaction sur le terrain », a déclaré vendredi le député PS et ex-bourgmestre d’Evere, Ridouane Chahid.
Pour celui-ci, la réforme en gestation est « sans réelle concertation, sans analyse sérieuse d’impact sur la sécurité des citoyens, et sans considération pour le travail des agents de terrain ». Elle n’apporte aucune réponse opérationnelle aux enjeux sécuritaires à Bruxelles, fragilise la stabilité des zones existantes, et éloigne la gestion de la police du contrôle local et de la population qu’elle est censée servir.
« Le plus grave, c’est l’hypocrisie manifeste de ce gouvernement : alors qu’on parle de sécurité, où sont les 800 policiers supplémentaires promis depuis des années pour assurer la sécurité des Bruxellois ? Où sont les moyens concrets pour lutter efficacement contre des réseaux de narcotrafiquants qui disposent de moyens technologiques, et financiers bien supérieurs à ceux des forces de l’ordre », a-t-il interrogé
Pour M. Chahid, Bruxelles a besoin de renforts humains, d’équipements modernes, et d’une stratégie de sécurité construite avec et non les acteurs locaux.
De son côté, le député DéFI, François De Smet, a évoqué une « fusion forcée, contre la volonté des intéressés, réclamée par les nationalistes flamands depuis des années, et à laquelle les Bruxellois avaient toujours résisté ».
Pour celui-ci, cette « trahison va affaiblir la police de proximité »… « Si on veut garantir la sécurité des Bruxellois, au lieu de démanteler ce qui marche pour satisfaire l’agenda nationaliste, il faut revaloriser la police de proximité ; et donner à la PJ les moyens de lutter contre le narcotrafic », a réagi l’élu amarante, sur « X ».
















