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La rentrée politique s’est faite sur les chapeaux de roue. Avec, en tête de gondole, les tensions de plus en plus apparentes au sein du MR.
Le député fédéral Michel De Maegd devait être invité dans une émission du service public, mais le président de son parti, Georges-Louis Bouchez, en a décidé autrement et lui a interdit d’y aller. Le député a dénoncé sur ses réseaux sociaux une « dérive autocratique inquiétante et la mainmise présidentielle sur la démocratie interne de mon parti ». Il a reçu par la suite le soutien public d’autres cadres du parti, comme Mathieu Michel.
Sur le front régional, la situation demeure tout aussi complexe. À Bruxelles, les négociations pour former un gouvernement semblent dans l’impasse. Alors que plusieurs partis étaient prêts à signer une proposition commune, l’Open VLD a catégoriquement rejeté l’offre, bloquant la situation alors que le parti libéral flamand n’a récolté qu’un maigre 1,7 % des voix lors des dernières élections régionales.
Un rapprochement inattendu a également marqué cette semaine sur la scène politique belge, celui entre le PS et la N-VA. Deux partis que tout oppose en théorie semblent pourtant trouver des terrains d’entente dans certaines initiatives locales. À Charleroi, Theo Francken, éminent membre de la N-VA, s’est montré particulièrement à l’aise aux côtés de Thomas Dermine, bourgmestre PS de la ville, lors d’une visite relative à la construction d’une future caserne. Francken n’a pas hésité à partager son enthousiasme en déclarant : « Je ne suis pas un connaisseur de Charleroi, c’était très agréable et très chaleureux alors je suis très content, je vais revenir. »
