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Le PS organisait sa grande rentrée en ce samedi 6 septembre. Lors de son discours, le président du parti, Paul Magnette, a annoncé qu’il fallait redéfinir les grandes lignes du mouvement socialiste en Belgique.
Pour ce faire, 12 thèmes ont été retenus comme le logement, la jeunesse, le travail ou encore le pouvoir d’achat. Les membres et militants du parti vont être amenés à voter pour désigner leurs cinq priorités et cette liste définitive servira de nouveau socle de base pour l’avenir du parti.
Mais pourquoi une telle décision ? Le PS avait-il besoin de se redéfinir ? Le président est bien lucide sur ces questions : « Ce que beaucoup nous ont dit, c’est qu’on a énormément été aux responsabilités. C’est vrai que quand on est tout le temps au gouvernement, c’est compliqué de se redéfinir un projet, de se réinventer. L’opposition, on ne l’a pas choisie, mais on y est. On l’assume totalement. On fait des contre-propositions parce qu’on veut faire une opposition constructive. On profite aussi du fait d’être dans l’opposition pour se redéfinir complètement. C’est vrai que ça fait très longtemps qu’on ne l’avait plus fait don con en avait besoin. »
















