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Le ministre wallon en charge de l’Économie et de l’Emploi, Pierre-Yves Jeholet, était l’invité de Martin Buxant. Il est revenu sur la situation politique à Bruxelles ainsi que sur les récentes remarques faites à l’égard de son parti, le Mouvement Réformateur.
Sans gouvernement depuis un an, la situation politique de Bruxelles reste complexe. Invité de Martin Buxant, Pierre-Yves Jeholet, ministre wallon en charge de l’Économie et de l’Emploi, s’est exprimé à ce sujet.
Il est notamment revenu sur la possibilité d’un gouvernement de gauche pour la capitale, « Comment peut-on imaginer un gouvernement de gauche et d’extrême gauche, avec Ahidar et avec le PTB ? Si c’est le gouvernement que l’on veut, c’est le gouvernement qui fera mourir Bruxelles. Et ça, je ne peux pas l’accepter ».
Autre sujet abordé, et qui n’a pas laissé le ministre de marbre : les accusations de proximité avec des thèses d’extrême droite. « Je vais vous dire quelque chose : ça doit suffire. Ça doit suffire, parce que c’est la FGTB verviétoise, de ma région, qui a dit ça. À un moment donné, il faut choisir. Parce que quand on s’en prend au président de mon parti, on s’en prend au Mouvement Réformateur, à tous ses militants et à tous ses mandataires. Et je vais vous dire : à un moment donné, le PS doit faire très attention à ce qu’il dit, parce qu’il devra en assumer les conséquences ».
Suite à cela, le ministre a tenu à mettre en garde contre de futures déclarations du même genre : « Nous avons une majorité en province de Liège avec Les Engagés et avec les socialistes, majorité que j’ai voulue. À un moment donné, il faudra en tirer les conclusions. Car, à la province, par exemple, j’ai mis une clause interdisant au PS de former une majorité avec le PTB. Parce que c’est l’extrême gauche, et je n’accepte ni l’extrême droite, ni l’extrême gauche ».
