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Ce mercredi matin, Valérie Glatigny, ministre de l'Enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles, était l'invitée de Martin Buxant dans le bel RTL Matin.
La ministre de l'Enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny, déposera en juin une proposition visant à interdire le port de signes convictionnels par les profs dans l'enseignement officiel, a-t-elle déclaré la semaine dernière. L'objectif est d'appliquer l'interdiction à partir de la rentrée 2026.
La Team Fouad Ahidar avait récemment proposé d'autoriser le port de signes convictionnels dans certaines écoles communales, invoquant des discriminations dont sont victimes les enseignantes de confession musulmane portant le foulard. Valérie Glatigny y voit un "recul dans la neutralité de l'enseignement" et compte déposer en juin au gouvernement de la FWB une interdiction du port de signes convictionnels pour les enseignants du réseau officiel.
Face à Martin Buxant dans le studio de bel RTL, la ministre est revenue sur cette proposition, qu'elle compte mettre rapidement en application et sur ce "recul" qu'elle constate. "Dans certaines communes comme Anderlecht ou Molenbeek, on a vu récemment des édiles communautaires qui proposaient que les professeurs puissent porter des signes religieux pour probablement des raisons électoralistes, il est donc important de préserver cette neutralité", explique-t-elle.
Face à la proposition de Fouad Ahidar, Valérie Glatigny contre-attaque, donc. Cette mesure est-elle donc visée spécifiquement contre la religion musulmane ? "Absolument pas, la mesure porte sur les signes convictionnels en général", se défend la ministre. "Il s'agit simplement de rappeler un principe fondamental dans nos écoles. Cela concerne tous les signes, cela s'inscrit dans notre ligne pour lutter contre les extrémismes et les radicalismes violents".


















