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Cela fait un an que la Région bruxelloise est sans gouvernement. Malgré quelques tentatives de sortie de crise, aucune majorité n’est encore parvenue à s’imposer.
Une bougie pour marquer une année d’impasse
Cela aurait presque pu passer pour une fête d’anniversaire : un an jour pour jour que Bruxelles est sans exécutif régional. L’occasion d’un petit clin d’œil humoristique, avec un gâteau symbolique à partager… si seulement une majorité politique était capable de se mettre d’accord sur la répartition.
Cette semaine, le MR a tenté de relancer la dynamique. Une réunion a été organisée, au cours de laquelle le parti libéral a présenté une déclaration de politique régionale. Objectif : convaincre d’autres partis de former une coalition... mais cela reste compliqué.
"Lorsqu'on doit composer avec les désirs et les vétos des uns et des autres, cela devient compliqué" note David Leisterh, ex-formateur. Le PS, DéFI et Ecolo n’ont pas répondu présent. Le MR est reparti sans nouvelle alliance en poche.
Les socialistes misent encore sur une coalition de gauche
Du côté des socialistes bruxellois, la stratégie reste inchangée. Ils croient toujours en une coalition "de gauche", réunissant leurs partenaires, mais là aussi, les discussions stagnent. Aucun progrès significatif ne semble avoir été enregistré cette semaine.
Et l’horloge tourne. L’an prochain, Bruxelles pourrait bien souffler une deuxième bougie sans gouvernement. Car la législation ne prévoit pas de nouvelles élections dans les Régions en cas de blocage...
Du côté du gouvernement fédéral, le climat n’est pas plus serein. La taxe sur les plus-values cristallise les tensions entre partenaires. Cette semaine, le CD&V a publié une vidéo ciblant directement Jan Jambon, surnommé "le gentil flamand" : "Fais attention, certains partis veulent te prendre encore plus d’argent", prévient Sammy Mahdi.
En effet, le parti chrétien-démocrate flamand accuse ses partenaires Vooruit de bloquer. Conner Rousseau, président de ce dernier, a répondu en niant toute responsabilité, tout en réaffirmant sa volonté de faire passer la fameuse taxe. "Le gouvernement aura un problème fondamental si aucun accord n’est trouvée sur cette taxe", a-t-il martelé.
Réforme des médias locaux : tensions en FWB
Pour clôturer cette semaine politique chargée, un autre front s’est ouvert au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La ministre des Médias, Jacqueline Galant, a présenté seule une réforme des médias locaux, sans en discuter au préalable avec ses partenaires gouvernementaux.
Une méthode dénoncée jusque dans sa majorité. "La ministre Galant a travaillé seule et n’a pas présenté cette note d’orientation au gouvernement", a critiqué la députée des Engagés Armelle Gysen.


















