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La petite "Arizona" est née cette semaine et nos politiques étaient très fatigués: récap' de la semaine gouvernementale

Après un aboutissement des négociations fédérales, le début demain lundi d'une nouvelle phase cruciale, en vue de former un gouvernement bruxellois. Récapitulatif d'une semaine mouvementée, dans notre nouvel et dernier épisode du "Carnet de campagne, la négo".

Toutes les bonnes choses ont une fin, même la formation du gouvernement fédéral ! Pour fêter ce nouveau gouvernement, on a d'abord eu droit à probablement la plus mauvaise photo d'un gouvernement au palais : le Premier ministre et le Roi regardent ailleurs, et avec seulement quatre femmes dans l'équipe, dont la moitié cachée derrière les hommes.

Ensuite, place au premier Conseil des ministres : ambiance rentrée des classes, sourire et bisous. C'était donc la semaine de l'accouchement : la petite s'appelle "Arizona" et elle va bien.

Comme tout accouchement, ce dernier à provoquer beaucoup de fatigue. Fatigués, nos ministres et nos députés, ils étaient même très fatigués lors de ce conseil. Mais c'est la loi : minimum 48 heures entre la fin du discours du Premier ministre et le vote de confiance en séance plénière. L'opposition s'est opposée longtemps, très longtemps, mais la méthode, tout le monde est d'accord, d'un autre temps.

"C'est totalement rétrograde de passer des nuits entières à débattre, à s'écharper, les mêmes sujets reviennent", note Alexia Bertrand, députée Open VLD. Premier conseil et première décicison : il y a 15 jours, rappelez-vous la phrase de Ludivine Dedonder à propos de Théo Francken : "le trop-plein de testostérone finit par vous bousiller les neurones". Et bien celui dont on parle est désormais ministre de la Défense. Sa première décision, ce fut donc d'annuler celle de l'ancienne ministre. "On va retirer le 13 février comme jour de congé payé pour tous les militaires. Parce que ce n'est pas comment ça fonctionne, ce n'est pas juste. Tout le monde est d'accord avce ça", explique-t-il.

À Bruxelles en revanche, c'est toujours bloqué. Bloqué à un point tel que le roi en personne s'est permis le petit coup de pression et la petite blagounette. "Bruxelles est un carrefour, pas une impasse. Elle ne doit pas devenir symbole de blocage", disait le souverain. Le libéral David Leisterh a décidé de relancer des discussions pour deux semaines après quoi il jettera le gant. Et pour qu'il ait toutes les chances de réussir, Georges-Louis Bouchez, son président de parti, a déclaré : "Les socialistes doivent comprendre qu'Ahmed Laaouej mène Bruxelles à la faillite".

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