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Le mea-culpa de Bart De Wever, une mission économique très flamande et un contrat à 3 milliards qui divise: voici l'essentiel de la semaine politique

Dans l’actualité politique de cette semaine, on retiendra le réveil de Belgique et de l’Europe qui ont décidé de refinancer leur Défense et de s’organiser. Mais aussi l’absence de représentants wallons et bruxellois en Inde pour la mission économique princière. Ainsi que cette querelle entre l’ancien et le nouveau ministre fédéral de la Mobilité à propos du contrat de la SNCB pour le renouvellement de ses locomotives.

Cette semaine de vacances a commencé avec le réveil de l’Europe et de la Belgique face aux risques de guerre avec la Russie.

Vis ma vie de Premier ministre... un petit tour au carnaval, un début de semaine sur les pistes en famille et trois jours plus tard : retour à la réalité. Zelensky est à Bruxelles, les Américains nous abandonnent, les Russes menacent, les Européens résistent et les Belges font leur mea-culpa. "On est un mauvais élève, on doit le reconnaître, on fait beaucoup trop peu, on n'est même plus invité à certaines tables parce qu'on est un mauvais élève.", admet Bart De Wever. Même le Roi est de sortie pour une troisième rencontre avec le président ukrainien.

L’heure est grave, l’Europe décide d’investir 800 milliards d’euros dans sa défense. La Belgique doit en trouver quatre de plus que son budget initial pour se mettre à niveau. "Donc je vais présenter au gouvernement, aussi vite que possible, des plans pour aller aux 2% de dépenses pour la défense plus vite qu'on l'avait prévu", annonce Bart De Wever.

Envolons-nous à présent pour l’Inde pour une mission économique princière très flamande. La princesse Astrid a emmené cette semaine toute une délégation en Inde pour vendre la Belgique. Il y avait donc la princesse, le ministre fédéral des Affaires étrangères, le ministre-président flamand et... c'est tout. Personne pour les gouvernements bruxellois et wallons, étrange voire inédit.

Je n’ai pas eu de nouvelles du côté bruxellois

Maxime Prévot, ministre des Affaires étrangères, nous répond : "Dans l'absolu, c’est évidemment regrettable, il ne m’appartient pas de juger de l’agenda des uns et des autres. Je sais que le ministre wallon de l’Économie était excusé pour raison médicale. Je n’ai pas eu de nouvelles du côté bruxellois, mais de toute façon, nous sommes là pour pouvoir faire gagner d’abord la Belgique avant d’être dans une querelle régionale."

L’autre gros dossier de la semaine passée et à venir, c’est cette joute entre les deux ministres fédéraux de la Mobilité, l’ancien et le nouveau.

La SNCB doit racheter de nouvelles locomotives. Un marché de 3 milliards d’euros a été attribué à CAF, une société espagnole, plutôt qu’à Alstom, entreprise belgo-luxembourgeoise qui emploie chez nous près de 2000 personnes.

Jean-Luc Crucke reproche à Georges Gilkinet, son prédécesseur, d’être responsable de l’attribution de ce marché public européen qui s’est pourtant fait dans les règles.

Caroline Desalle, des Engagés s'est aussi exprimée sur le sujet sur bel RTL. "Chacun m’a rappelé qu’à l’époque, c’est quand même le ministre Ecolo qui avait en charge la SNCB. Quand les Ecolos sont à la manœuvre, il n’y a plus rien qui va." Georges Gilkinet se défend : "Ma seule responsabilité dans ce dossier, dit-il, est d’avoir obtenu des nouveaux moyens et d’avoir défini une trajectoire budgétaire à 10 ans pour la SNCB, pour la première fois dans l’histoire."

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Nous aurions aimé vous annoncer la formation d’un gouvernement bruxellois, mais ils en sont toujours nulle part. Donc ce sera peut-être pour la prochaine fois.

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