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Raoul Hedebouw et Georges-Louis Bouchez étaient présents ce dimanche sur le plateau de «Face à Buxant». Notre journaliste politique a ouvert le débat en demandant aux deux hommes de s’exprimer brièvement sur la violence en politique. Nous avons appris ce dimanche que la police a perquisitionné le domicile d’un détracteur de Georges‑Louis Bouchez chez qui une arme a été retrouvée. Le libéral dénonce un climat anxiogène alimenté par la gauche « parce qu’elle ment ». Maintient-il ses propos ?
Georges‑Louis Bouchez a confirmé sa position et s’est dit « ravi de débattre face à Raoul Hedebouw », qu’il a décrit comme « le vrai leader de la gauche », accusant les autres formations de l’imiter. Ce qui pouvait ressembler à un compliment a vite dérapé sur une critique d’autant plus véhémente.
Il a dénoncé, selon ses termes, une stratégie qui « ne s’attaque pas au fond des dossiers » et qui ferait « monter la haine » en diffusant, selon lui, des informations erronées. Il a donné des exemples qu’il qualifie de « fake news », citant des affirmations sur l’âge de départ à la pension des infirmières ou sur les primes de nuit, et a affirmé : « J’ai les chiffres. »
« Violence sociale »
Raoul Hedebouw a récusé les accusations : « C’est n’importe quoi. Fake news ? Regardez les chiffres. » Il a recentré la discussion sur ce qu’il appelle la « vraie violence de notre société », énumérant des décisions politiques – travailler jusqu’à 67 ans, blocage des salaires, exclusion des chômeurs, chasse aux malades de longue durée – qu’il qualifie de « violence sociale ». Hedebouw a assuré vouloir transformer cette violence en résistance sociale.
Il a tout de même tenu à condamner la violence individuelle, rappelant qu’il en a lui‑même été victime. Avant de revenir sur le social en concluant : « Le PTB va être le parti qui va incarner cette résistance sociale et vous faire reculer, parce que ce n’est pas en la criminalisant que ça va marcher. »

















