Accueil Actu Belgique Politique

Les écologistes se réjouissent-ils vraiment des violences contre le MR à Liège ? « Je le dis en direct et devant tout le monde… », répond la coprésidente

Invités du Face à Buxant ce dimanche, Pierre-Yves Jeholet (MR) et Marie Lecocq (Ecolo) sont revenus sur les violences qui ont émaillé la manifestation contre Georges-Louis Bouchez à Liège. Le vice-président wallon accuse la gauche d’un silence complice, tandis que la coprésidente d’Ecolo condamne la violence mais dénonce une stratégie de division.

Jeudi soir, environ 400 personnes se sont rassemblées aux abords de l’Université de Liège pour protester contre la venue de Georges-Louis Bouchez. Le président du MR assistait au 20ᵉ anniversaire du Centre Jean Gol, organisé au sein de l’institution. La manifestation a dégénéré : heurts avec les forces de l’ordre, violences contre des militants et 12 policiers blessés, selon les autorités.

Dans un communiqué, le MR a dénoncé « la haine et les débordements violents orchestrés par certains groupes extrémistes de gauche », accusant ces mouvements de piétiner le débat démocratique.

Jeholet dénonce un « silence » à gauche

Pierre-Yves Jeholet a réagi avec fermeté : « C’est ignoble. C’est inacceptable. C’est un tournant que je n’ai jamais vu. Des manifestations, j’en ai eu souvent, mais ici, c’était de la violence physique à l’égard de militants et des forces de l’ordre. Douze policiers blessés. »

Il a regretté « le silence des partis de gauche » et accusé une députée fédérale écolo d’avoir « été jusqu’à se réjouir » de la scène. Il faisait référence à une story Instagram de Sarah Schlitz. Elle y a partagé une photo montrant Georges-Louis Bouchez contraint d’entrer par une fenêtre de l’université, commentée ainsi : « La meilleure image du jour. Fallait pas chercher les Liégeois. »

Le ministre MR est même allé plus loin : « Cette manifestation a été poussée par des jeunes FGTB, des jeunes CSC et des jeunes écologistes. »

Ecolo condamne la violence et tacle le MR au passage

Marie Lecocq a répliqué « en direct » : « Je le dis devant vous et devant tous ceux et celles qui nous regardent. Condamnons la violence politique mais condamnons aussi les propos des uns et des autres qui visent à diviser, qui visent à augmenter la violence. » Elle cite des déclarations polémiques venant du camp libéral : « J’ai lu encore un tweet de votre président de parti, quelqu’un qu’il a retweeté en disant que notre parti était une secte à dissoudre. Je ne trouve pas que c’est une manière de respecter les partis démocratiquement élus. »

La coprésidente d’Ecolo a terminé : « Toute violence doit être condamnée. Celle-là y compris. »

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus