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«On ne va pas se laisser faire!» : les syndicats s’opposent aux économies de la FWB

Par RTL info avec Belga
Les syndicats enseignants dénoncent les économies prévues dès 2026 par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ils alertent sur un impact négatif pour l’enseignement et appellent à la mobilisation dès le 14 octobre.

Les syndicats socialiste et chrétien de l’enseignement ont dénoncé vendredi les mesures d’économies prévues dès l’an prochain dans l’enseignement par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. «On ne va pas laisser faire!», avertit Roland Lahaye, le secrétaire général de la CSC-Enseignement. «Les enseignants sont groggys par ces annonces. Ces mesures vont vraiment nuire à la qualité de l’enseignement», ajoute le syndicaliste. Les syndicats rouge et vert, majoritaires, concentrent leurs critiques sur le relèvement de deux heures de la charge hebdomadaire des enseignants du secondaire supérieur ainsi que la réduction de 80 à 60% des traitements des profs en maladie.

Pour dénoncer ces mesures d’économies, les syndicats encouragent leurs affiliés à participer massivement à la manifestation interprofessionnelle prévue ce 14 octobre dans les rues de la capitale. Des arrêts de travail seront également organisés dans les écoles par les délégués syndicaux soit lundi, soit mercredi pour informer le corps enseignant des mesures d’économies. Selon Luc Toussaint, président de la CGSP-Enseignement, des actions syndicales spécifiques au secteur de l’enseignement sont à prévoir à partir du mois de novembre, soit après le congé de Toussaint.

Les syndicats fustigent aussi la proposition du gouvernement d’augmenter de 5% le barème des instituteurs et régents désormais formés en quatre ans, contre trois précédemment. «Une augmentation de 5%, c’est ridicile!», juge M. Lahaye. «Ce n’est certainement pas comme cela qu’on va attirer des candidats vers la fonction...».

Comme dans l’ensemble des pays développés, le métier d’enseignant est en pénurie en Fédération Wallonie-Bruxelles. Depuis l’allongement de la formation à 4 ans en 2023, le nombre de jeunes s’inscrivant dans les filières pédagogiques a baissé de 31%.

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