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Au siège du PTB, une réunion communication spéciale réseaux sociaux avait lieu ce mardi, une stratégie toujours aussi importante pour les différents partis… mais qui n’aura bientôt plus sa place sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram.
Pour Sofie Merckx, cheffe de groupe des députés PTB au Parlement, les réseaux sociaux, c’est un indispensable. « C’est là que les gens donnent leur opinion sur quelque chose. Donc oui, c’est vraiment fondamental d’être là. On ne peut pas se passer de ça ».
Cette stratégie, son parti l’a bien comprise : en 2024, le PTB en Belgique a dépensé plus d’1.450.000 euros, mais dès le mois prochain… c’est fini. Problématique identique pour le MR : pour sa communication, le président Georges-Louis Bouchez peut compter sur une quinzaine de personnes : vidéaste, photographe, monteur, graphiste etc. Le MR s’adaptera, mais la fin de la publicité payante sur les réseaux ne sera pas évidente à compenser.
« Vous n’aurez jamais le même rendement. La publicité sur les autres supports, que ce soit la télévision, la presse, ce sont des publicités qui coûtent plus cher et qui en plus ne sont pas ciblées. Donc oui, l’investissement dans les réseaux sociaux était plutôt un investissement intelligent en termes de rapport qualité prix », reconnaît le patron des libéraux.
Pour bien comprendre un tel changement, direction l’Union européenne. En mars 2024, un nouveau règlement est adopté : il y aura plus de transparence sur les publicités politiques. « Meta a décidé tout seul comme un grand de ne pas rentrer dans le jeu et donc de lui-même empêcher dans les prochains jours de nouvelles publicités politiques ciblées sur le sol européen », précise Xavier Degraux, expert en communication et marketing.
Si pour le moment vous vous sentez submergé par des contenus politiques sponsorisés, c’est normal : c’est le rush final. Sur les 30 derniers jours, les partis politiques ont dépensé 700 000 euros : près de la moitié de ces publicités politiques sont signées Vlaams Belang, l’extrême droite flamande.
