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Gouvernement bruxellois: le MR contre-attaque après la coalition de gauche avec le PTB et la Team Fouad Ahidar

Par RTL info avec Loïc Parmentier et Marius Chodet
Le MR a dévoilé une stratégie inédite pour sortir de l’impasse politique : un document de « Déclaration de politique régionale » de 80 pages, rédigé unilatéralement, sera soumis aux autres partis démocratiques. Cette démarche vise à accélérer la formation d’une majorité, après 353 jours de blocage.

En politique bruxelloise, les initiatives se multiplient pour tenter de dégager une majorité. Après une réunion inédite réunissant tous les partis de gauche et d’extrême gauche, francophones comme flamands, c’est au tour du MR de tenter de reprendre la main.

Ce matin, les réformateurs, qui sont arrivés en tête à Bruxelles lors des dernières élections, ont présenté leur stratégie : inverser la méthode classique de formation du gouvernement.

Concrètement, le MR a rédigé seul un document d’environ 80 pages, qu’il appelle « Déclaration de politique régionale », avec pour objectif de « permettre à Bruxelles de prendre son destin en main ». Alors qu’un tel texte est généralement le fruit de longues négociations entre partenaires politiques, celui-ci a été élaboré en interne, sans concertation. Il a été présenté à la presse ce mercredi.

On l’envoie à l’ensemble des formations politiuqes démocratiques
Georges-Louis Bouchez, président du MR

La démarche est claire : le texte sera ensuite envoyé aux formations politiques démocratiques choisies par le MR, qui devront donner leur première réaction d’ici lundi. Le PTB, le Vlaams Belang et la Team Fouad Ahidar sont exclus de la consultation.

« On l’envoie à l’ensemble des formations politiques démocratiques (…). On leur demande pour lundi de nous faire part de leur première impression », explique Georges-Louis Bouchez, président du MR. Il ajoute que deux options sont sur la table : adapter légèrement le texte si des amendements raisonnables sont proposés, ou porter le débat directement au Parlement si les retours sont flous ou négatifs.

« Bien entendu qu’on sera ouvert à quelques amendements. Mais si la volonté, c’est de changer aussi radicalement ce pour quoi on a été élu (…), on ne va pas non plus changer ça du jour au lendemain », insiste David Leisterh, le président bruxellois du MR.

Avec cette initiative, le MR espère sortir Bruxelles de l’impasse politique qui dure depuis maintenant 353 jours. Reste à voir si les autres partis joueront le jeu.

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