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Filip Dewinter a été filmé devant les bureaux de son parti à Anvers, en train de discuter, puis d’entrer dans le bâtiment. À ce moment-là, une caméra capte clairement ce qui ressemble à une arme à feu glissée à l’arrière de son pantalon.
L’auteur de la vidéo décrit la scène comme « digne d’un film de gangsters ». Une description que l’intéressé ne conteste pas : « C’est exact. Il s’agit d’un Glock 9 millimètres. Étonnant que quelqu’un l’ait remarqué, car ce n’est normalement pas visible. Quand je sors de ma voiture, il se peut qu’on l’aperçoive un instant, mais en principe, je le porte discrètement dans un étui sous mes vêtements. », explique-t-il auprès de nos confrères de HLN.
Filip Dewinter affirme posséder un permis de port d’arme depuis sept ou huit ans. Il explique que cette autorisation lui a été accordée après deux années de protection policière rapprochée. « Je pratique le tir et je possède donc une licence d’arme. En plus, j’ai obtenu un permis de port valable partout et à tout moment. Cette autorisation m’a été délivrée afin d’assurer ma protection. »
L’homme politique insiste sur le fait que ce type de permis est exceptionnel en Belgique, mais qu’il lui a été accordé en raison de la nature des menaces qui pèsent sur lui : « Il existe trop de situations où la police ou des gardes du corps ne peuvent pas me protéger, lorsque je suis seul ou avec mon épouse. »
Filip Dewinter affirme recevoir des menaces de mort depuis de nombreuses années. Mais selon lui, la situation s’est intensifiée après sa participation, le week-end précédent, à un rassemblement anti-immigration à Londres, baptisé Unite the Kingdom. Il y a tenu un discours virulent envers l’islam, ce qui aurait provoqué une vague de réactions hostiles.
« Depuis, la situation s’est encore aggravée et j’ai reçu des centaines de menaces de mort venues du Pakistan », affirme Filip Dewinter, qui dit avoir déposé plainte auprès du parquet d’Anvers.
