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Le ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot, fera une proposition au gouvernement en septembre sur la reconnaissance de la Palestine, avant l’assemblée générale des Nations Unies, a-t-il annoncé vendredi sur X.
Le président Emmanuel Macron a annoncé jeudi que la France reconnaîtrait l’Etat de Palestine à l’occasion de l’assemblée générale de l’ONU. D’ici là, les 28 et 29 juillet, la France et l’Arabie saoudite présideront une conférence internationale, à New York également, en vue de « tracer un chemin vers la solution des deux États » dans le conflit israélo-palestinien.
« L’accord de gouvernement prévoit la reconnaissance de la Palestine. La question n’est pas de savoir si nous le ferons mais davantage quand, à la lumière de divers enjeux susceptibles de favoriser une paix réelle et durable entre les deux Etats qui furent aussi rappelés dans la résolution du Parlement (approuvée à la fin mai, ndlr). Je ferai une proposition au gouvernement avant l’AG de l’ONU en septembre afin qu’il statue sur cette question tenant compte de ces éléments », a expliqué M. Prévot.
Dans l’annonce de la prochaine reconnaissance française, M. Macron a insisté sur les engagements pris par l’Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas, en vue d’une réforme en profondeur de sa gouvernance et sa condamnation de l’attaque terroriste perpétrée par le Hamas le 7 octobre 2023. Un élément relevé également par le chef de la diplomatie belge. « Il est vrai que le contexte évolue. La dynamique franco-saoudienne prend forme. Des engagements concrets ont été pris par le Président Abbas, répondant à plusieurs attentes notamment de la Belgique », a souligné M. Prévot.
« D’ici là, ne perdons pas de vue où se trouve l’urgence la plus impérieuse : du côté du drame humanitaire et de toutes ces personnes, dont un grand nombre d’enfants, qui meurent honteusement chaque jour faute de pouvoir se nourrir », a-t-il ajouté.
La coalition Arizona est divisée sur la question de la reconnaissance. Les Engagés, Vooruit et le CD&V la soutiennent La N-VA et plus encore le MR n’y sont pas favorables. Le président des libéraux francophones, Georges-Louis Bouchez, l’a rappelé encore vendredi. Selon lui, la reconnaissance de la Palestine comme Etat relève du symbole, raidira encore la position israélienne et rendra plus difficile la solution à la crise en cours dans la Bande de Gaza.



















