Accueil Actu Belgique Politique

"Soit elle revient sur ses propos, soit…": Georges-Louis Bouchez pose un ultimatum à Sophie Rohonyi après les incidents du 8 mars

Les manifestations de la Journée des Droits des Femmes à Bruxelles ont été marquées samedi par des tensions. Des militantes du MR ont été huées, bousculées et aspergées d'eau. Sophie Rohonyi s'est exprimée suite à ces incidents et ses propos ne plaisent pas à Georges-Louis Bouchez.

"On n'a jamais à comprendre la violence. Soit Sophie Rohonyi revient sur ses propos, soit on lui demande son retrait du Conseil des Femmes francophones de Belgique", a affirmé le président du MR, Georges-Louis Bouchez.

Une déclaration qui fait suite aux incidents qui ont émaillé la manifestation pour le droit des femmes, samedi, à Bruxelles. Une délégation du MR y a notamment été huée, bousculée et arrosée d'eau, ce qui a contraint les membres du parti libéral francophone à quitter l'événement.

Sur le réseau social X (ancien Twitter) et en interview, Sophie Rohonyi, présidente de DéFI et du Conseil des Femmes francophones de Belgique, a déclaré : "La violence ne peut jamais être une réponse. Ce n’est pas acceptable qu’on en vienne aux mains, qu’on casse des pancartes, mais je peux comprendre que la venue du MR avec de telles pancartes qui disent l’inverse de qui est inscrit dans l’accord de gouvernement peut être perçu comme une provocation."

Soit elle revient sur ses propos, soit nous demandons son retrait de la présidence

Des propos qui ne plaisent pas du tout au numéro du parti libéral. "On doit défendre toutes les femmes, sans exception. Exclure des gens pour leur appartenance politique, ça en dit beaucoup sur l'état de la gauche et de la démocratie", a répété lundi le président du MR. Selon ce dernier, Sophie Rohonyi, la présidente de DéFI et du Conseil des Femmes francophones de Belgique, n'a pas dénoncé suffisamment clairement ces événements. "Elle dit : il ne faut pas de violence, mais la présence du MR était une provocation. C'est le fameux 'oui mais'. La suite que nous allons donner à ça, c'est que soit elle revient sur ses propos, soit nous demandons son retrait de la présidence du Conseil des Femmes francophones", a insisté M. Bouchez.  

Sur X, Sophie Rohonyi lui a répondu : "en demandant ma démission du Conseil des Femmes francophones de Belgique, Georges-Louis Bouchez démontre sa méconnaissance du monde féministe, qu'il se cantonne à voir comme une bête à museler parce que ne pensant pas comme lui.". "J'ai déjà démissionné en novembre, mais j'assume mon mandat jusqu'au remplacement de ma successeure le mois prochain", a-t-elle ajouté.  

 

À lire aussi

Sélectionné pour vous