Partager:
Moi, dans ma carrière – ça fait maintenant plus de 20 ans que je suis l’actualité politique – je peux dire que je n’ai jamais eu de pression. C’est-à-dire un politique qui m’appelle pour me dire : « Voilà, vous devez dire ceci à l’antenne », ou : « Ce serait mieux que vous ne disiez pas cela. » Je n’ai jamais ressenti cette pression de la part d’un politique.
Pourquoi ? Parce que nous sommes journalistes. En général, il y a différents avis, différents points de vue, surtout lorsqu’il y a plusieurs partis impliqués dans les décisions qui sont prises en Belgique. Donc ça veut dire qu’il y a toujours un point de vue, par exemple celui des socialistes, la gauche, un point de vue des centristes, un point de vue plutôt de la droite. Et ce sont ces différents avis-là que nous, on va exprimer, qu’on va résumer pour le téléspectateur, pour ceux qui nous écoutent et pour ceux qui nous lisent.
L’objectif, c’est d’avoir plusieurs avis. Ce n’est pas un seul avis qui compte lorsqu’on vous donne une information. On essaie toujours d’avoir une information qui est pondérée par différents points de vue dans la société. On sait que, chez vous peut-être, à la maison, il y a déjà différents points de vue au sein d’une même famille sur un même sujet. Eh bien, c’est la même chose. Les pressions sont très, très rares, voire quasi inexistantes. En tout cas, pour moi.


















