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Les autorités belges ont présenté lundi à Bruges un premier plan de démantèlement des éoliennes en mer de première génération, situées dans la partie belge de la mer du Nord. Cette ébauche a été réalisée par divers acteurs pour le compte du service Environnement marin du SPF Environnement, et du ministre de la Mer du Nord, Vincent Van Quickenborne.
Depuis octobre, les parties prenantes, sous l'égide de l'Institut royal des sciences naturelles, se sont réunies chaque mois pour élaborer une vision sur le démantèlement. Le résultat de leurs réflexions a été présenté lundi. "Les permis d'exploitation des parcs éoliens belges opérationnels remontent à 10 ou 15 ans. Le démantèlement des éoliennes de première génération est donc en vue", commente le ministre Van Quickenborne.
Plusieurs technologies peuvent être déployées pour un tel démantèlement. Les possibilités de recyclage et de réaffectation des pales sont notamment examinées. Des techniques sont aussi étudiées en vue d'éliminer l'ensemble des fondations.
De leurs côtés, les exploitants de ces parcs éoliens, qui vont devoir réaliser et financer le démantèlement, s'inquiètent du coût de l'opération si toutes les fondations doivent être retirées. Une analyse supplémentaire et une concertation sont nécessaires afin d'étudier la faisabilité. "En démarrant à temps, avec cette première vision du démantèlement, nous donnons l'occasion aux partenaires privés et publics impliqués de se préparer", poursuit le ministre. "Notre pays est une référence mondiale dans l'éolien offshore. Maintenant, nous allons devoir procéder dans quelques années au démantèlement des éoliennes en mer de première génération. Nous souhaitons le faire de façon durable et c'est pour cela que nous sollicitons toutes sortes d'instances et de chercheurs. En devenant pionnier dans ce domaine également, nous permettrons à nos entreprises de développer, sur ce plan également, une expertise reconnue à l'échelle mondiale."