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Le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke a annoncé un effort de 907 millions d’euros dans les soins de santé. Ce montant comprend notamment des mesures déjà décidées pour 264 millions, 275 millions d’efforts supplémentaires dans le budget pharmaceutique, 25 millions à charge des mutuelles et 200 millions sur les prestations médicales et l’organisation des hôpitaux.
Ce plan propose notamment de limiter la prescription de certains médicaments. Christian Melot, vice-président de l’Ordre des médecins, n’est pas convaincu. « Ce n’est pas normal d’amputer le budget de la santé pour faire des économies sur d’autres postes et en général sur le budget de l’État », dit-il. « On sait qu’il y a une surconsommation de médicaments, de visites et de certificats et qu’il faut trouver les moyens d’économiser. Mais est-ce que ce sont les bons moyens ? »
Un pari sur l’avenir ?
Le médecin prend un exemple concret, la réduction demandée des prescriptions de statines pour réduire le taux de cholestérol. « C’est un pari sur l’avenir qu’on fait en disant que ça ne sert à rien pour le développement futur de pathologies cardiovasculaires », dit-il. « On va peut-être se mordre les doigts plus tard de vouloir faire des économies sur ce médicament. On va peut-être se dire qu’on aurait pu traiter le cholestérol plus précocement. »

















