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Ecolo relance la machine avec son "Printemps Populaire". Au programme : une tournée des cafés et une plateforme citoyenne. Le parti veut désormais défier les "10 % les plus privilégiés sur Terre".
"On veut arrêter de culpabiliser les gens", annonce Samuel Cogolati, coprésident d'Ecolo ce matin dans le 7h50. Le parti vient de lancer son "Printemps Populaire", avec une tournée des cafés et le lancement d'une plateforme "Echo populaire" sur laquelle les citoyens pourront exprimer leurs idées sur un thème renouvelé chaque semaine.
Les résultats du vaste sondage (qui a récolté 18.500 réponses) organisé par les écologistes sont bien clairs, pour Cogolati : "Les gens veulent du climat, veulent de l'ambition politique pour sauver la planète, mais en même temps sont ultra déçus sur la manière dont on faisait de la politique chez Ecolo", rapporte-t-il. "Alors c'est simple, on va changer, on a tranché et nous allons mener une écologie qui embarque tout le monde avec nous. Une écologie des 90%, une écologie qui ne pointe pas du doigt, mais qui tend la main", assure le coprésident auprès de Martin Buxant.
Le parti compte bien défier les "10 % les plus privilégiés sur Terre", qui "consomment 1000 fois plus que tous les autres". Samuel Cogolati entend donc "arrêter de culpabiliser les gens qui doivent simplement prendre leur bagnole pour aller bosser tous les jours alors que d'autres s'envoient en l'air dans la fusée de Jeff Bezos et consomment et crament autant de carbone en 10 minutes qu'un Belge moyen sur 50 ans".
Mettre les feux des projecteurs sur les oligarchies, sur les réels abus de pouvoir
Pour y arriver, Ecolo veut à la fois "mettre les feux des projecteurs sur les oligarchies, sur les réels abus de pouvoir, sur ceux qui, en fait, mettent cette planète en l'air" et en même temps "aider massivement la plus grande partie de la population à pouvoir mieux isoler, à pouvoir mieux voyager, avec des transports en commun beaucoup moins chers".
L'objectif du parti écologiste, laminé aux élections du 9 juin, est de "considérablement élargir le cercle", sans quoi il "ne va pas réussir à opérer cette transformation nécessaire de la société". "On se rend bien compte que ce monde, que cette planète Terre arrive en bout de course, donc on doit emmener tout le monde avec nous dans la transition", conclut Samuel Cogolati


















