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Des invités du ministre de la Justice ont été filmés en train d'uriner sur un véhicule de police. Le ministre avait expliqué qu'il n'était pas au courant mais une vidéo où on le voit dans la rue semble indiquer le contraire. Il a tenu à montrer les images pour donner sa version des faits.
Opération transparence pour Vincent Van Quickenborne. Le ministre explique que ce soir-là, il a appelé un taxi pour un de ses invités à 3h30 du matin. Celui-ci aurait mis 40 minutes pour arriver.
Sur les images qu'il présente, on le voit à 3h59 faire un mouvement qui peut faire croire qu'il évoque l'incident qui a eu lieu plus tôt, quand des invités ont uriné sur un véhicule de police. "Je fais un mouvement qui peut faire se demander ce que je faisais", explique-t-il. "Je ne sais pas exactement ce que j'ai fait, ça peut être un autre mouvement. Mais est-ce que ça démontre que j'ai connaissance de ce qui s'est passé des heures avant? Selon moi non. Car je ne savais pas et j'étais dégoûté quand les images sont sorties."
C'est sur base de ces quelques secondes qu'il a été accusé de savoir ce qui s'était passé. "Je n'ai pas de problème de dévoiler les images même si cela concerne ma vie privée", indique le ministre. "Je fais preuve de mon innocence."
"Je prends une photo"
Quelques secondes plus tard, Vincent Van Quickenborne prend son téléphone et certains disent qu'il y avait des photos des incidents dessus. "On voit pourtant un flash et donc que je prends une photo", explique-t-il en montrant le selfie sur son téléphone. "On se moque juste du selfie car quand on le voit, on doit bien se moquer de ça."
Concernant le moment où on le voit ouvrir et fermer le combi de police, le ministre de la Justice indique avoir simplement verrouillé le véhicule.
Vincent Van Quickenborne indique que "les incidents sont dégoutants et que je veux m'excuser de ce que ces gens ont fait."
Il conclut en disant qu'une "chasse aux sorcières" est lancée contre lui.
Demande de démission
L’affaire baptisée « pipigate » prend aussi une tournure politique. L’extrême-droite flamande réclame sa démission. Les nationalistes flamands ont la même demande si Vincent Van Quickenborne a bel et bien menti.
Le ministre de la Justice sera auditionné jeudi au parlement.


















