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Le vice-président de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), Alexis Deswaef, s’est adressé au bourgmestre de Bruxelles Philippe Close, mardi soir sur la place de la Bourse lors d’une prise de parole sur le traitement policier dont font l’objet les manifestants palestiniens de Bruxelles.
« Quand cesseront vos violences policières contre les manifestants ? », a-t-il indirectement demandé à Philippe Close, aux côtés des personnes rassemblées au centre-ville pour la veillée de soutien au peuple palestinien, tenue deux ans après l’attaque du Hamas contre Israël qui a déclenché le génocide en cours à Gaza.
« Quand est-ce que ça va s’arrêter ? Que fait l’Office des étrangers ? Que fait monsieur le bourgmestre qui se trouve un peu plus loin ? », a lancé Alexis Deswaef, présent à la Bourse avec deux autres membres de la flottille Global Sumud rapatriés mardi.
L’avocat a également cité l’arrestation d’un ressortissant palestinien survenue mardi matin au centre-ville. D’après les manifestants, six ressortissants palestiniens proches de la manifestation quotidienne en soutien à Gaza sont détenus en centre fermé sans explication.
L’un d’entre eux, Mahmoud Ezzat Farag Allah, est décédé dans la nuit de lundi à mardi au centre fermé 127bis, vraisemblablement d’un suicide.
Les trois membres de la flottille Global Sumud ont incité la foule à poursuivre les manifestations. « On ne va pas arrêter tant que l’on n’aura pas brisé le siège. Ils peuvent arrêter nos bateaux, ils peuvent nous arrêter, mais ils ne peuvent pas arrêter un mouvement global », ont-ils déclaré.
« On sait qu’ils essayent d’effrayer les manifestants palestiniens à Bruxelles. Ça fait partie du même système. Mais on va rester ensemble. On garde la Bourse tous les jours à 19h », a clôturé le trio.



















