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Robert vient de la prendre aujourd’hui : il fait des apnées du sommeil. Depuis un an, ses nuits sont très compliquées. Il a notamment pris 25 kg.
« J’entendais déjà ma famille qui se plaignait sur mes ronflements. Mais je me disais que les hommes ronflent, donc on ne se tracassait pas trop. Mais ce qui a commencé à me tracasser, c’est le fait de me réveiller en sursaut, des moments de fatigue, des somnolences en conduite. Donc je me suis dit que là était quand même le moment d’aller tester ».
Chaque année, l’INAMI enregistre 13 000 nouveaux cas depuis 2018. Cette hausse de 77 % en 6 ans est principalement due à l’obésité croissante de la population et son vieillissement, mais aussi à une meilleure prise en charge. « Il y a un meilleur dépistage, donc des apnées, avec une conscience professionnelle accrue. Donc les médecins sont plus enclins à envoyer des patients directement en dépistage », explique Antoine Bolly, pneumologue.
Une fois diagnostiqué, Robert doit maintenant s’atteler au traitement : on lui propose la CIPAP. Cet appareil devrait améliorer la qualité de ses nuits. Une apnée du sommeil non traitée peut avoir des conséquences graves sur le plan cardiaque et cérébral. Pour s’en prémunir, il est recommandé d’avoir une bonne hygiène de vie et d’éviter la consommation de tabac et d’alcool.


















