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Pelouses grillées, massifs fatigués… L’été sec met les jardins à rude épreuve. Pourtant, avec les bons gestes, il reste possible de conserver verdure et couleurs. La première bonne pratique, c’est de revoir sa façon d’arroser. Comme le rappelle André Oldenhove, qui participe à l’action « jardins ouverts », « il vaut mieux un bon gros arrosage tous les quatre ou cinq jours, plutôt qu’un petit tous les jours ». Cette technique permet à l’eau de pénétrer en profondeur et d’encourager les racines à puiser dans les réserves souterraines. Résultat : des plantes plus résistantes, même en période de fortes chaleurs.
Miser sur des plantes sobres en eau
Un autre levier pour préserver son jardin, c’est d’anticiper en choisissant des variétés adaptées. André Oldenhove souligne l’importance de sélectionner des espèces tolérantes à la sécheresse : « Ce rosier, ou encore ce géranium, les graminées, ou la lavande, nous ne les arrosons jamais », raconte-t-il. En effet, ces plantes demandent peu d’entretien et restent décoratives même sous le soleil brûlant.
Jardinières et potées : vigilance accrue
Pour les fleurs annuelles et les plantations en pots, l’arrosage reste indispensable. « Ces fleurs décoratives ont besoin d’eau régulière, mais aussi d’engrais pour fleurir jusqu’à l’automne », explique Thomas Paquet, pépiniériste à Gembloux. Il conseille de privilégier, là encore, des arrosages plus copieux mais espacés de deux ou trois jours.
