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Constat alarmant: un conducteur wallon sur deux s'est retrouvé dans cette situation dangereuse le mois dernier

Près de 46 % des automobilistes wallons admettent avoir conduit en état de somnolence au cours du dernier mois, selon une étude de l’Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR). Un phénomène inquiétant, quand on sait que la fatigue au volant multiplie jusqu’à huit fois le risque de collision.

La somnolence au volant est l’une des principales causes d’accidents graves. Selon l’AWSR, un conducteur fatigué réagit moins vite, ne freine pas ou trop tard et n’effectue pas de manœuvre d’évitement en cas de danger.

Les causes de cette somnolence sont multiples : manque de sommeil, horaires décalés, trajets longs et monotones… Avec l’arrivée du passage à l’heure d’été fin mars, le risque est encore plus important, notamment lors des trajets matinaux.

Une qualité de sommeil préoccupante

L’étude, menée auprès de 1.000 automobilistes wallons, révèle que 38 % des conducteurs jugent leur sommeil de qualité moyenne ou mauvaise et qu’un tiers souffre de troubles du sommeil.

Pourtant, un conducteur sur trois estime pouvoir lutter contre la fatigue lorsqu’il est au volant, une perception erronée qui peut avoir des conséquences dramatiques.

Des recommandations pour limiter les risques

Face à ce constat, l’AWSR rappelle quelques règles essentielles pour éviter la somnolence au volant :

  • Dormir suffisamment avant un trajet
  • Bien s’hydrater et éviter l’alcool ainsi que certains médicaments
  • Faire des pauses de 15 minutes toutes les deux heures.
  • S’arrêter dès les premiers signes de fatigue.

Depuis juillet 2024, tous les véhicules neufs vendus dans l’Union européenne doivent être équipés d’un système d’alerte de somnolence.

Une avancée notable, mais qui ne remplace en rien la vigilance du conducteur. "Un bon sommeil reste la meilleure prévention", insiste l’AWSR.

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