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Le Conseil supérieur wallon de la Sécurité routière (CSWSR) a dévoilé vendredi son plan d’action pour «des routes wallonnes plus sûres», à l’occasion de la clôture des États généraux de la Sécurité routière en Wallonie, à Namur.
Le plan repose sur quatre axes prioritaires. Il s’agit tout d’abord d’adapter l’environnement routier en réduisant les vitesses pratiquées. Le CSWSR préconise notamment d’étendre les zones 30 km/h en agglomération et les routes à 70 km/h hors agglomération quand cela s’y prête, mais aussi d’introduire des limitations de vitesse dynamiques en fonction des conditions de circulation.
Alors que les piétons, cyclistes et utilisateurs de trottinettes représentent 24% des victimes de la route (contre 17% il y a dix ans), le CSWSR entend également mieux sécuriser les passages piétons à risque, les zones de chantier et les trajets scolaires.
Multiplier les contrôles
Le deuxième axe consiste à mieux intégrer la sécurité routière dans le quotidien des Wallons. La sensibilisation en matière d’alcool, de drogue, de fatigue, de distraction et de vitesse devrait être accrue. Le CSWSR estime également qu’il serait opportun d’entretenir la formation de chacun à la sécurité routière dans le temps.
Le troisième axe doit permettre de garantir le respect des règles. Il s’agit notamment de multiplier les contrôles aux endroits et moments où les risques sont les plus élevés, alors qu’une grande majorité des Wallons estiment qu’ils ont peu de chances d’être contrôlés.
Enfin, à l’échelle locale, le CSWSR estime qu’il faut mettre plus de ressources pratiques, méthodologiques et financières à disposition des communes et des zones de police.
En parallèle, dix recommandations sont faites aux autorités fédérales ainsi qu’aux communautés françaises et germanophones. Les plus importantes sont l’introduction de la tolérance zéro pour l’alcool au volant et l’intégration de la sécurité routière dans le parcours scolaire obligatoire.

















