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De nouveaux affrontements ont éclaté mardi en fin d’après-midi au Parvis de Saint-Gilles, après la dispersion du cortège syndical organisé dans le cadre de la journée d’action nationale.
Vers 17h00, des palettes en bois et des trottinettes ont été incendiées au milieu de la chaussée de Waterloo. Les forces de l’ordre, aidées d’un canon à eau, sont intervenues pour disperser les personnes présentes. Plusieurs arrestations administratives ont eu lieu sur le Parvis et la place Marie Janson.

Selon le bourgmestre de Saint-Gilles, Jean Spinette (PS), la manifestation s’était initialement disloquée aux abords de la gare du Midi. « Certains ont voulu se diriger vers le siège du MR, sur la Toison d’Or. Cette éventualité avait été anticipée : des forces de l’ordre étaient présentes pour les en empêcher », explique-t-il.

D’après lui, des spotters de la police ont été pris à partie par une centaine de personnes. « Des pétards, des cailloux et d’autres projectiles ont été lancés. La police n’a eu d’autre solution que de procéder à des arrestations administratives et judiciaires. »
Empêchés de rejoindre le MR, plusieurs individus se seraient ensuite rabattus sur le Parvis. « Je ne comprends pas », regrette le bourgmestre. « En quoi mettre le feu à des palettes au Parvis va servir à quoi que ce soit ? »
Vers 18h30, la situation semblait revenue au calme.
Plus tôt dans la journée, des heurts avaient déjà éclaté dans plusieurs quartiers de Bruxelles, notamment à la gare de Bruxelles-Central, dans les Marolles et sur le boulevard Pachéco. Entre 80.000 et 140.000 personnes avaient pris part à la manifestation selon les estimations de la police et des syndicats.



















