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Ce samedi, lors d’une journée spéciale à la Défense, les participants découvrent les réalités du terrain auxquelles ils pourraient être confrontés en tant que réservistes. Ces citoyens volontaires souhaitent s’engager au sein de l’armée, à côté de leur activité principale. « Je pense qu’en tant que citoyen, on a un rôle à jouer au niveau de l’engagement volontaire. C’est vrai que les tensions géopolitiques sont très inquiétantes et il y a quelque chose à faire à ce niveau-là », déclare une future recrue.
« C’est, quelque part, pouvoir participer à une activité qui sert à la nation, entre autres », dit un autre.
Leur rôle sont est départagé en trois catégories. La première est opérationnelle et sert à renforcer les unités actives. La deuxième est spécialisée dans un certain domaine, comme la médecine. La dernière est la réserve territoriale. « Une réserve qui sera aussi d’une taille assez importante, explique le Général major Geeraert, chef de division RH à la Défense. Elles vont rester sur le territoire national pour aider la population et la Défense ici, sur ce territoire ».
Pour être recruté, il faut réussir plusieurs tests sportifs et psychologiques et avoir moins de 35 ou 51 ans en fonction des rôles. Les réservistes sont ensuite formés continuellement.
Les mêmes possibilités qu’un militaire
« Avec le temps, il peut passer vers d’autres domaines, explique l’adjudant-major Mertens, directeur adjoint du centre d’information de Bruxelles. Les possibilités des réservistes sont les mêmes que celles d’un militaire actif, que ce soit au niveau du grade ou au niveau des fonctions et des spécialités ».
Être réserviste, c’est s’engager à prester au minimum sept jours par an et pouvoir être appelé à tout moment pour servir son pays.


















