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À partir du 1er janvier 2026, les chômeurs de plus de 2 ans seront exclus du chômage et devront se tourner vers les CPAS. Mais pourront-ils faire face à cet afflux ? Une enveloppe de 236 millions d’euros pourrait être dégagée pour les CPAS, mais sera-t-elle suffisante ? Les centres d’aide pourront-ils embaucher davantage d’assistants sociaux ?
Céline Nieuwenhuys, secrétaire générale de la Fédération des Services Sociaux estime qu’une énorme refonte est à mettre en place : « Aujourd’hui, on donne un rôle structurel aux CPAS, ils n’ont pas à occuper cette place-là, dans le paysage. Ils ont un rôle résiduaire, pour ceux qui tombent du filet », explique-t-elle au micro de Christophe Deborsu dans le 7h50 de bel RTL Matin. « Ils ne sont évidemment pas armés, ça va trop vite. »
Du travail à la chaîne
La représentante des services sociaux craint une pénurie d’assistants sociaux : « On n’a jamais eu autant besoin d’assistants sociaux. Quand on est face à un nombre de dossiers impressionnant, à faire du travail à la chaîne, à faire du social de façon industrielle. Les assistants sociaux n’en veulent pas ».
« C’est un boulot très difficile, très technique, il y a déjà une difficulté là. Comment on fait pour prendre cette question à bras-le-corps, avant d’augmenter le nombre de missions des CPAS ? », conclut-elle.


















