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Grève nationale: voici ce que redoutent les manifestants, "nous souhaitons maintenir ce régime"

Le lundi 13 janvier, des milliers de personnes sont attendues dans les rues de Bruxelles pour une grande manifestation. Ils craignent que leurs pensions ne soient mises à mal par les futures mesures du possible futur gouvernement fédéral mené par Bart De Wever.

Le personnel pénitentiaire et ferroviaire était autorisé à faire grève dès dimanche 22h00. Un plan de circulation alternatif a été avancé par la SNCB sur la base des travailleurs poursuivant l'activité. Dans les prisons, c'est surtout lundi dès 6h00 du matin que des arrêts de travail seront observés.

Le front commun syndical organise une action en faveur des pensions lundi avec une manifestation dès 10h00 à Bruxelles. Entre cinq et dix mille personnes sont attendues.

La FGTB, la CSC et la CGSLB redoutent "une attaque frontale contre les pensions" de la part des négociateurs de la coalition "Arizona" (N-VA, Vooruit, CD&V, Les Engagés et le MR) au fédéral. "Tout le monde a droit à une pension décente. Mais si le formateur De Wever veut réaliser trois milliards d'économies sur les pensions, ce sont les travailleurs et les travailleuses qui paieront la facture", avertissent les syndicats.

Dimanche, le formateur fédéral s'est exprimé quant à ces craintes en qualifiant les rumeurs relayées par les partis de gauche et les syndicats "d'histoires d'horreur". 

Pierre Lejeune, président de la CGSP Cheminots, détaille concrètement les modalités de retraite des travailleurs du rail : "Lorsqu'on a 55 ans et qu'on a 30 ans de service roulant, on peut partir à la pension, mais on ne part pas avec une pension complète. Pour avoir une pension complète, il faut avoir 36 ans de service roulant. C'est une pension anticipée, mais qui tient compte de la réalité des années qui ont été prestées. On a une pension tout à fait acceptable et c'est un régime que nous souhaitons qui soit maintenu, évidemment."

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