Partager:
Une enquête menée par Protime montre que quatre employés sur dix jugent leurs réunions inutiles. Chaque semaine, cela représenterait en moyenne trois heures perdues. Cette problématique interroge sur l’efficacité des réunions dans le monde professionnel.
Certaines professions, comme celle d’agent pénitentiaire, n’imposent presque pas de réunions. « Je ne perds pas mon temps dans des réunions », évoque Chloé, un agent. « Les réunions se font avec la direction et la DG de Bruxelles mais pas avec les agents », ajoute-t-elle.
D’autres secteurs souffrent cependant d’un excès, qualifié de « réunionite aiguë », avec des séances souvent jugées trop longues.
En Flandre, une initiative originale laisse les participants quitter une réunion après 15 minutes d’inutilité perçue. Autrement, remplacer le terme « réunion » par « briefing » tente aussi de changer la dynamique.
Certains salariés préfèrent éviter les réunions pour obtenir des informations brièvement dans les couloirs, par la suite. « Quand j’ai beaucoup de travail, je ne vais pas à la réunion, je n’ai pas le temps., explique Jean-Luc, boucher à Mons. Et puis le directeur vient et me dit : bon voilà, je vais te faire un petit briefing de ce qu’on a dit, parce qu’il y a des trucs que tu dois savoir ».
Enfin, la réunion peut parfois prendre un caractère plus agréable, comme le raconte cette employée dans un centre pour personnes en situation de handicap : « C’est tous les jeudis après-midi, avec des petits biscuits et tout ça. On travaille dans un centre où on a des personnes avec un handicap et donc c’est toutes les semaines pour voir où on en est et ce qu’on va faire, etc. ».
















