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Des drones à Florennes, avant-hier, qui survolent la commune et les alentours de la base aérienne. Une incursion similaire au-dessus du camp militaire de Marche-en-Famenne, à deux reprises ces derniers jours, avec pour conséquence des réactions contrastées parmi les habitants.
« Nos braves militaires savent ce qu’ils font. J’espère que les ministres savent aussi », dit une riveraine. « Ça ne m’inquiète pas vraiment, mais c’est vrai qu’il faut être attentif », tempère un autre. Une mère de famille, qui confie être « un peu inquiète », nous dit « ne pas avoir trop envie que la guerre arrive près de nous ».
Dans ces deux communes survolées, les bourgmestres se disent satisfaits jusqu’à présent de la communication avec les responsables militaires locaux. Leur message pour les prochaines semaines, que la défense et les autorités fédérales les impliquent dans la gestion de la situation.
« J’espère que les bourgmestres, dont évidemment ceux qui ont une base militaire sur leur territoire, recevront des procédures, un protocole, de manière à réagir correctement en matière de sécurité publique, déclare Antonin Collinet, bourgmestre de Florennes. Si à un moment donné, le risque devrait être évalué à la hausse, on aimerait bien savoir exactement la position que nous, bourgmestres, devons avoir envers la population ».
« Il est important qu’on puisse donner en toute transparence les bonnes informations aux citoyens, estime Nicolas Grégoire, bourgmestre de Marche en Famenne. Pour que les gens aient conscience qu’éventuellement ce qu’ils ont vu est un drone ou autre chose ».
Une communication optimale que réclament aussi les riverains que nous rencontrons. « Je voudrais être tenu informée quand même, histoire de savoir si on doit se cacher un jour ou pas », confie une femme.
Si des habitants repèrent un objet volant suspect, la Défense et les deux bourgmestres les invitent à contacter la police.


















