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« Blocage total », « Tout le monde va être découpé en rondelles » : revivez la première des trois journées de grève

Par RTL info
Notre pays tourne au ralenti pendant la grève de trois jours lancée par les syndicats ces lundi, mardi et mercredi.

Le pays tourne au ralenti de lundi à mercredi suite à l’appel des syndicats à protester contre les mesures gouvernementales. De nombreux secteurs sont touchés durant ces trois jours.

Revivez le direct de cette première journée de grève :

13h00 > Une centaine de cheminots manifestent à Bruxelles

Environ une centaine de cheminots ont participé lundi matin à un rassemblement et à une marche à Bruxelles dans le cadre de la journée de mobilisation du secteur des transports. L’action s’inscrit dans l’appel syndical « Tous en grève contre l’Arizona », qui prévoit des piquets quotidiens à l’atelier TGV de Forest, une marche symbolique lundi, une distribution de tracts mardi et un piquet interprofessionnel mercredi.

Le cortège s’est formé dès 07h00 rue de France, à Saint-Gilles, en face du bâtiment de l’administration centrale des chemins de fer. « On s’est donné rendez-vous ici puisque c’est symboliquement devant la direction des chemins de fer. Le but, c’est de montrer qu’on est là et d’exprimer notre mécontentement par rapport aux réformes envisagées », explique Pierre Lejeune, président national de la CGSP Cheminots.

11h48 > Il y aura d’avantage de trains mercredi

Mercredi, dernier jour d’une grève qui en compte trois, le nombre de trains en circulation sera plus important que les deux jours précédents, a annoncé lundi la SNCB.

Concrètement, trois trains IC sur cinq et deux trains régionaux (L et S) sur cinq circuleront mercredi. L’impact de la grève sera donc plus important lundi et mardi, avec seulement la moitié des trains IC et un tiers des trains L et S en service. Le trafic sera également réduit aux heures de pointe mercredi.

11h42 > Une matinée calme sur les routes en Wallonie contrairement à la Flandre

Alors que les routes étaient particulièrement chargées en Flandre lundi matin, la circulation était plutôt fluide sur les routes wallonnes.

« Il n’y a pas eu de gros point noir, ni d’accident notable qui aurait engendré des files interminables », a indiqué à l’agence Belga Sarah Pierre, la porte-parole du SPW Mobilité soulignant une matinée globalement « calme ». « À mon avis, beaucoup de travailleurs avaient anticipé en optant pour du télétravail », a-t-elle avancé.

À l’inverse, quelque 260 kilomètres de file ont été recensés en Flandre en ce premier jour de grève

11h38 > Les services De Lijn fonctionneront également à 50-60 % de leur capacité mardi

De Lijn prévoit des perturbations similaires à celles de lundi, mardi, deuxième jour de grève nationale. Ainsi, en Flandre, 50 à 60 % des services seront indisponibles. L’impact sera légèrement plus important à Anvers et à Gand.

Par province, la plus forte perturbation est attendue, lundi, en Flandre-Occidentale, où environ 50 % des services habituels seront assurés. À Anvers et en Flandre-Orientale, ce chiffre est de 55 %, dans le Limbourg de 60 % et dans le Brabant flamand de 65 %. Dans les zones urbaines d’Anvers et de Gand, De Lijn prévoit qu’un peu moins de la moitié des services (40 à 50 %) seront disponibles.

11h25 > La circulation des bus fortement perturbée par la grève dans le Brabant wallon

Aucun bus n’est sorti lundi matin des dépôts du TEC Brabant wallon en raison du mouvement de grève nationale, a indiqué une porte-parole de la société wallonne de transports publics.

Lundi au petit matin, des piquets ont été installés devant les dépôts brabançons, empêchant toute sortie de véhicule. « Nous avons quelques bus de deux de nos sous-traitants qui circulent mais cela reste infime », a précisé la porte-parole du TEC Brabant wallon.

10h45 > Pour des navetteurs carolos, la grève « n’impacte pas les bonnes personnes »

Certains navetteurs se sont fait surprendre par la grève ce matin à Charleroi. « C’est vraiment compliqué. Il y a quelqu’un de mes connaissances qui va venir parce que malheureusement il n’y a pas de bus », soupire une personne.

« Je trouve que ça n’impacte pas les bonnes personnes », dit une autre.

10h10 > La grève nationale de trois jours impacte également le trafic ferroviaire international

La grève nationale de trois jours a également des répercussions sur le trafic ferroviaire international, notamment sur le réseau Eurostar desservant la France, les Pays-Bas et l’Allemagne.

Tous les trains à grande vitesse (TGV) Eurostar entre Bruxelles, Lille et Londres circuleront lundi, mardi et mercredi. Entre Bruxelles et Paris, la moitié des trains circulent, tandis que 75 % des trains rouleront entre Bruxelles et Amsterdam, ainsi qu’entre Amsterdam et Londres. Entre Bruxelles et l’Allemagne, seulement un train Eurostar sur cinq circulera.

La majorité des TGV Inoui de la SNCF circulent normalement, même si certains trains ne vont pas jusqu’en Belgique et sont limités en gare de Lille-Europe. Deux liaisons entre Bruxelles et Nantes sont également supprimées. Par ailleurs, tous les trains Ouigo prévus sur la liaison Bruxelles-Mons-Paris voyageront normalement.

Pour les TGV allemands ICE entre Bruxelles, Cologne et Francfort, l’impact de la grève reste limité. Tous les trains circulent, mais ils sont déviés de leur itinéraire habituel. « De ce fait, ils partent 20 minutes plus tôt de Bruxelles-Midi, Bruxelles-Nord et Liège-Guillemins », précise SNCB International.

Sur la liaison Eurocity Direct entre Bruxelles et Amsterdam, seulement six trains sur seize circuleront dans chaque direction lundi, mardi et mercredi. Pour les EuroCity entre Bruxelles et Rotterdam, onze trains sur seize circuleront lundi, contre neuf sur seize mardi et mercredi. Tous les trains sont déviés via Roosendaal, ce qui rallonge le temps de trajet et entraîne un ajustement des horaires.

09h27 > « Les mesures d’économie qui arrivent vont découper tout le monde en rondelles », dit un chauffeur

Jean-Michel Bawin, chauffeur de bus et délégué CSC, indique ses revendications. « On veut un service public, un transport public fort, accessible pour tous et là ce n’est pas du tout le cas pour l’instant », dit-il. « Les mesures d’économie qui arrivent vont découper un peu tout le monde en rondelles. À la place de déployer une offre ça va la réduire, tout le monde est concerné. « Nous voulons être entendus, nous voulons que les mesures soient revues pour que tout le monde puisse travailler. Nous nous revendiquons le travail. »

09h17 > Aucun bus et aucun métro sur le réseau du Tec Charleroi

Aucun bus et aucun métro n’est sorti lundi matin des dépôts du Tec Charleroi, a indiqué la porte-parole de l’entreprise.

Le Tec Charleroi compte quatre dépôts : Jumet, Janson, Anderlues et Nalinnes. Lundi, des piquets de grève ont été installés devant chacun de ceux-ci, empêchant toute sortie de véhicule, a précisé Véronique Benoit, porte-parole du Tec carolo. Cette dernière n’a pas écarté la possibilité que le mouvement de grève se prolonge les deux prochains jours.

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09H13 > La circulation des trains suit le plan alternatif annoncé

La circulation des trains suivait lundi le plan alternatif annoncé par la SNCB en vue de la grève nationale de trois jours. Le rail a été le premier à débrayer dimanche, dès 22h00. Le porte-parole de la SNCB conseille toutefois de consulter chaque jour le planificateur de voyage en ligne, car les lignes desservies changent.

Un train sur deux reliant les grandes villes (IC) circule, tandis qu’un tiers des trains S (suburbains) et L (omnibus entre grandes villes) a pris le départ. Peu de trains de renfort en heures de pointe (P) circulent. L’impact de cette grève de trois jours devrait être similaire mardi

09h00 > « Ce ne sont pas les grèves qui arrêtent le gouvernement » : David Clarinval regrette l’action nationale

Le vice-Premier ministre et ministre de l’Emploi et de l’Economie David Clarinval a répondu aux questions de Martin Buxant sur bel RTL. « Ce ne sont pas les grèves qui arrêtent le gouvernement » a-t-il indiqué. « Je regrette vraiment que les syndicats se complaisent dans cette attitude de grève. Et trois jours, c’est vraiment incroyable. »

08h49 > « Ce sont les PME qui trinquent », déplore l’UCM

« Trois jours de grève à partir de ce lundi. Cette paralysie inédite va détériorer durablement l’image de notre économie à l’étranger, dérouter les investisseurs et plomber la concertation sociale », selon l’organisation patronale UCM.

« L’impact d’un jour de grève écorne l’image de notre économie auprès des investisseurs, alors imaginez trois jours ! », alerte Anne-Sophie Snyers, secrétaire générale de l’UCM. Membre de la concertation sociale, l’UCM constate que les syndicats bloquent par principe « la modernisation nécessaire de notre économie ».

08h20 > Très fortes perturbations sur le réseau Tec Hainaut

De fortes perturbations dans les transports publics sont enregistrées lundi matin sur le réseau Tec en Hainaut, en raison du mouvement de grève convoqué par le front commun syndical. Selon le Tec, aucun bus n’est sorti des dépôts à Mons, dans la région du Centre ainsi qu’à Tournai.

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Selon les premières informations reçues par l’opérateur wallon, cette situation devrait se répéter pendant les trois jours de grève nationale. Le Tec invite ainsi les usagers à trouver des solutions alternatives pour se déplacer.

07h45 > « C’est un blocage total », indique Fabian Quintiens, secrétaire régional CGSP pour le TEC liégeois

Fabian Quintiens, secrétaire régional CGSP pour le TEC liégeois, explique sur la situation au niveau des bus à Liège. « C’est un blocage total, 100 % des dépôts sont à l’arrêt », dit-il. « Il est prévu trois jours de grève, il y a un préavis qui est déposé pour les trois jours et donc la situation sera la même pendant trois jours. »

Il revient sur les revendications des syndicats. « Elles sont nombreuses et multiples », explique le syndicaliste. « Ce sont les réformes néfastes de ce gouvernement MR/NVA notamment en matière de pension, de départ anticipé pour les travailleurs, le blocage salarial avec une norme salariale qui est à zéro, les attaques contre les services publics… Il y a de nombreuses raisons de manifester contre ces mesures. »

07h10 > Neuf trajets sur dix sont supprimés sur le réseau Liège-Verviers du Tec

Le mouvement de grève convoqué par le front commun syndical était particulièrement bien suivi sur le réseau Tec Liège-Verviers, lundi matin : 90 % des voyages prévus pour la journée sont supprimés, a indiqué la porte-parole Isabelle Tasset.

Seules 35 des 205 lignes desservant la province de Liège circulaient normalement aux premières heures. À l’inverse, 158 lignes sont totalement à l’arrêt (dont le tram liégeois et ligne BUSWAY 2, qui part des Guillemins pour rejoindre le Botanique via notamment le Sart-Tilman). Sur les 12 lignes restantes, la fréquence est moindre ou des trajets sont supprimés.

« Une évolution défavorable de la situation reste possible », a prévenu Mme Tasset. Le Tec invite donc ses usagers à consulter l’évolution de la situation sur son site et son application, « régulièrement mis à jour ».

06h46 > Pas de bus au dépôt Tec de Robermont

Au dépôt TEC de Robermont en province de Liège, aucun bus ne sortira. Des piquets de grève sont présents ce matin et une potentielle délégation sera à la gare pour un rassemblement commun avec le rail.

06h29 > Fréquences « très réduites » pour les métros, bus et trams de la capitale

Les métros, trams et bus de la capitale roulaient à des fréquences « très réduites » lundi matin, en raison d’une grève de trois jours qui débute. En front commun, les syndicats ont appelé les travailleurs et travailleuses du pays à se croiser les bras en signe de protestation contre les mesures d’économies décidées par le gouvernement fédéral « Arizona ».

Seules les lignes de métro 1 et 5 étaient desservies aux premières heures. Les trams 4, 7, 8, 10, 82, 92 roulent depuis 05h30 environ, tandis que le 93 circule uniquement entre les arrêts Stade et Parc. Quant aux bus, seul le 71 a pris du service. Toutefois, d’autres lignes devraient s’ajouter « prochainement », selon la Stib. Le personnel de la société de transport en commun bruxellois n’est pas obligé d’indiquer à l’avance s’il participe à la grève. Pour cette raison, la Stib avait prévu de privilégier certaines lignes.

06h20 > L’ULB en grève jusqu’à mercredi pour dénoncer les politiques d’austérité

Plusieurs collectifs d’étudiants et des membres du personnel de l’Université libre de Bruxelles (ULB) ont entamé lundi matin un mouvement de grève de trois jours, rejoignant l’appel du front commun syndical. Jusqu’à mercredi, le campus du Solbosch sera bloqué. Des activités politiques et culturelles seront organisées pour fédérer les luttes contre des politiques jugées « austéritaires, racistes, sexistes et répressives ».

Ce mouvement s’inscrit dans le cadre d’un appel du front commun syndical couvrant la période du 24 au 26 novembre. La mobilisation regroupe des cercles étudiants (Union Syndicale Étudiante, Jeunes anticapitalistes, Librex, Cercle Féministe de l’ULB, COMAC, entre autres), un syndicat de chercheurs et enseignants (CGSP-ER) ainsi que le collectif de personnel de nettoyage « Balai en Lutte ». Les grévistes dénoncent des politiques d’austérité « qui cassent les services publics et méprisent les syndicats et l’ensemble des mouvements sociaux ».

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